En cette fin d’année, un sentiment de gratitude et de fierté remplit nos cœurs au sein du Réseau des Héroïnes du Faso. Décembre marque une étape clé pour nous, alors que nous clôturons une année riche en progrès grâce au programme École des Héros, notre initiative phare dédiée à l’éducation des enfants en situation de vulnérabilité au Burkina Faso.

Redonner espoir aux enfants en situation de vulnérabilité plus précisément les enfants déplacés internes

Dans un contexte marqué par les crises humanitaires et les défis sécuritaires au Burkina Faso, de nombreux enfants ont été contraints d’abandonner l’école. Face à cette réalité, nous avons décidé d’agir pour offrir à ces jeunes une nouvelle chance. Grâce à l’École des Héros, quinze enfants déplacés internes ont non seulement retrouvé le chemin de l’école mais ont également renoué avec l’espoir et les rêves d’un avenir meilleur.

Ces enfants, dont les parcours sont souvent marqués par la résilience et le courage, ont bénéficié d’un soutien global comprenant des bourses scolaires, des kits scolaires complets et des kits de dignité. Parallèlement, nous avons mis en place des activités de soutien psychosocial, mêlant causeries éducatives et ateliers récréatifs. Ces moments ludiques et éducatifs ont permis de restaurer leur confiance en eux-mêmes, tout en cultivant leur créativité et leur soif d’apprendre.

Un partenariat essentiel : Bãngre – Education Today – Impact Tomorrow

Ce succès, nous le devons en grande partie à nos partenaires et donateurs, dont l’association Bãngre – Education Today – Impact Tomorrow, qui a joué un rôle important. Leur soutien financier et technique a permis de concrétiser nos ambitions pour ces tout-petis. Grâce à leur engagement sans faille, nous avons pu leur offrir bien plus qu’une éducation : une véritable opportunité de se reconstruire et de viser l’excellence. Nous ne pouvons que remercier chaleureusement chaque contributeur, qu’il s’agisse d’organisations, d’entreprises ou d’individus, qui ont cru en ce projet et en son potentiel de transformation sociale.

2025 : Voir plus grand, aider davantage

Bien que nous soyons fières des réalisations de l’année 2024, nous savons que le chemin est encore long. Pour chaque enfant que nous avons aidé, des dizaines d’autres attendent encore cette chance. C’est pourquoi, en 2025, nous avons l’ambition d’élargir l’impact du programme École des Héros et d’atteindre un plus grand nombre d’enfants vulnérables, notamment des orphelins, des enfants déplacés internes et des jeunes issus de familles démunies. Nous prévoyons de renforcer nos actions en intégrant de nouvelles composantes, telles que des ateliers sur les compétences de vie courante et le renforcement des liens communautaires, afin de mieux préparer ces enfants à affronter les défis de la vie.

Un appel à l’action : Rejoignez-nous dans cette aventure humaine

L’éducation est un droit fondamental et un moteur puissant de transformation sociale. En investissant dans l’éducation des enfants, nous investissons dans l’avenir de notre nation. Mais pour atteindre nos objectifs ambitieux en 2025, nous avons besoin de vous. Nous lançons un appel à toutes les personnes de bonne volonté, les entreprises et les organisations qui souhaitent faire partie de cette aventure humaine. Votre soutien, qu’il soit financier, matériel ou technique, peut changer des vies. C’est ensemble que nous pourrons redonner espoir à des enfants qui, autrement, risquent d’être laissés pour compte.

Comment contribuer ?

Contribuer au programme École des Héros est simple. Vous pouvez :

• Faire un don pour financer les bourses scolaires ou les kits éducatifs.
• Offrir des fournitures scolaires ou du matériel pédagogique.
• Devenir partenaire en proposant un soutien technique ou logistique.
• Partager notre initiative sur vos réseaux pour sensibiliser davantage de personnes à cette cause.

Pour plus d’informations ou pour apporter votre contribution, contactez-nous via nos réseaux sociaux ou par mail à lesheroinesdufaso@gmail.com

Ensemble pour un Burkina Faso meilleur

Alors que nous tournons la page de 2024, nous le faisons avec gratitude pour les progrès réalisés et détermination pour les défis à venir. Chaque enfant aidé par l’École des Héros est une victoire contre les inégalités et un pas vers un Burkina Faso plus solidaire et inclusif.

Rejoignez-nous dans cette mission. Ensemble, nous pouvons continuer à bâtir un avenir où chaque enfant, quel que soit son parcours, a la chance d’être un héros de sa propre histoire.

#lesheroinesdufaso #EcoleDesHeros #lwili #Solidarité #EducationPourTous #Burkina

Par Farida Tiemtore, Fondatrice des Héroines du Faso, Voix EssentiELLES du Burkina Faso et Membre du Conseil des jeunes du Fonds mondial

Le mois d’octobre qui vient de s’achever a été un concentré d’événements dynamiques et inspirants pour la santé mondiale, avec la jeunesse en première ligne. En tant que Voix EssentiELLES du Burkina Faso et membre du Conseil des jeunes du Fonds mondial, j’ai eu l’opportunité de participer au Sommet mondial de la Santé (World Health Summit) 2024 à Berlin où j’ai notamment pris part au Sommet des Jeunes pour la Santé (Youth Health Summit), une initiative qui rassemble des jeunes leaders d’horizons et de réseaux variés avec un objectif commun : soutenir la prochaine Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial prévue en 2025. Puis j’ai pris le chemin de Dakar pour rejoindre le Forum Galien, dont le principal thème était cette année : « Actions sanitaires et communautaires face aux crises climatiques et environnementales en Afrique ».

Youth Health Summit  : Unir la voix des jeunes contre le paludisme et soutenir la prochaine reconstitution des ressources du Fonds mondial

Ce sommet m’a offert une opportunité précieuse de partager la réalité de nombreux jeunes et femmes Burkinabè, touchés par le paludisme et confrontés aux défis de soins. J’ai pu mettre en avant l’importance de la participation des jeunes dans les processus décisionnels et l’accès aux plateformes internationales. J’ai également pu échanger avec les autres jeunes engagés de la manière dont nous pourrions nous impliquer et penser de nouvelles perspectives pour influencer positivement le financement mondial de la santé. Ensemble, nous avons identifié nos forces en tant que jeunes leaders et discuté de l’importance de mobiliser nos communautés à travers des campagnes de sensibilisation d’une part, de défendre activement des causes au niveau national et international d’autre part, et enfin de participer à la recherche pour soutenir l’innovation en matière de santé. Cette expérience a révélé la force de la mobilisation de la jeunesse. Notre détermination et notre engagement constituent clairement des éléments moteurs pour garantir et accroitre les ressources du Fonds, essentielles à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

World Health Summit : Quand les jeunes et les dirigeants unissent leurs forces

Le World Health Summit a mis en lumière des discussions importantes sur la santé mondiale. J’ai eu l’occasion d’assister à des sessions stratégiques comme l’impact de Gavi, l’Alliance du Vaccin, et du Fonds mondial dans le monde, la santé dans le contexte du changement climatique, et l’importance d’investir dans la santé des femmes. J’ai notamment pris part à une rencontre avec Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial, au cours de laquelle celui-ci a mis en avant le rôle clé de la société civile et des réseaux de jeunes pour mobiliser les pays endémiques au paludisme.

Un des moments marquants du Sommet a été le Dialogue intergénérationnel. Aux côtés de personnalités telles que le Dr Michael Adekunle Charles, CEO du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, et de Peter Sands , nous avons discuté des divers moyens de renforcer encore la participation des jeunes dans la lutte contre le paludisme. Lors de mon intervention, j’ai souligné l’importance de considérer la jeunesse non pas comme une simple ressource mais comme un acteur stratégique, capable d’apporter des solutions innovantes et durables. En tant que Voix EssentiELLES, je me sens investie d’une responsabilité particulière : celle de faire résonner la voix des jeunes femmes Burkinabè et d’autres pays africains dans les hautes sphères de la santé mondiale. J’ai donc plaidé pour un soutien renforcé aux jeunes, notamment dans les domaines du numérique et du plaidoyer communautaire, afin que nous puissions impacter nos communautés de manière significative. Les réactions des dirigeants ont été encourageantes et ont montré que le potentiel des jeunes est reconnu, même si un soutien plus structuré et des financements restent nécessaires pour réaliser nos objectifs communs.

Forum Galien Afrique : Les femmes, les jeunes et la résilience climatique

Au Forum des Jeunes du Galien Afrique, qui s’est tenu à Dakar du 22 au 25 octobre, j’ai eu l’honneur de participer à un panel sur le thème « Résilience climatique et sanitaire en Afrique : Les femmes et les jeunes ouvrent la voie ». Les discussions ont mis en lumière l’impact du changement climatique sur des maladies comme le paludisme, et comment les jeunes, en particulier les femmes, peuvent être au cœur de la résilience climatique de leurs communautés. Mon intervention a porté sur l’importance de mobiliser la jeunesse pour intégrer les défis climatiques dans la réflexion et les politiques en matière de santé publique, avec un focus sur le paludisme. Cette discussion a renforcé mon engagement à poursuivre mes initiatives numériques, à travers mon blog notamment, pour amplifier la voix des femmes et promouvoir leur rôle dans la prévention des maladies. La participation à ce panel m’a permis de tisser des liens précieux avec d’autres jeunes engagés, partageant des perspectives et des solutions pour renforcer notre impact au niveau régional.

Ces événements ont souligné un point majeur : les jeunes ne sont pas simplement l’avenir, ils sont le présent de la santé mondiale. Grâce à notre passion et à notre énergie, nous avons le potentiel de faire bouger les lignes et de contribuer activement à un monde plus sain. Cependant, pour que cet impact soit durable, des partenariats solides et un soutien structuré sont essentiels. Je sais que nous avons non seulement la volonté, mais aussi le pouvoir d’impulser le changement dans la santé et plus largement au sein de l’écosystème du développement mondial. Continuons de nous engager et de faire raisonner notre voix !

#TiemtoreFarida #lesheroinesdufaso #GlobalFund #WHS2024 #ForumGalien

Le Young Leading Conference (YoLeC) est une initiative novatrice du Réseau des Héroïnes du Faso (RHF) qui a vu le jour en 2023, avec pour ambition de promouvoir le leadership des jeunes et de les impliquer dans les instances de prise de décisions. Axé sur l’éducation numérique, le YoLeC vise à encourager les jeunes à contribuer activement au développement socio-économique du Burkina Faso. La première édition, organisée en juillet 2023 sous le thème « Responsabilité numérique des jeunes en période de crise : enjeux et perspectives », a permis de poser les bases de cette vision ambitieuse.

Fort des acquis de cette première édition, le YoLeC revient avec une deuxième édition placée sous le thème « Amélioration de l’employabilité des jeunes à l’ère numérique ». Ce thème met en lumière l’importance des compétences numériques pour relever les défis du marché de l’emploi et de l’entrepreneuriat. L’innovation majeure de cette édition réside dans le lancement du Pré-YoLeC, une série d’activités préliminaires étalées sur six mois, conçue pour maximiser l’impact du forum principal. Ce programme comprend des conférences, des ateliers pratiques, des webinaires et des sessions de mentorat sur des thématiques telles que le développement web, le marketing digital, l’entrepreneuriat numérique, la cybersécurité, l’intelligence artificielle, et bien d’autres.

Le 31 août 2024, la cérémonie de lancement du Pré-YoLeC s’est tenue dans la Salle de Conférence de Ouaga 2000, sous le marrainage de Madame Aminata ZERBO/SABANE, ministre de la Transition Digitale. Cet événement a rassemblé plus de 200 participants aux profils divers : élèves, étudiants, entrepreneurs, professionnels, startups et institutions étatiques. Il a été marqué par des allocutions inspirantes, des panels enrichissants, et des témoignages d’alumnis de la première édition. Ces échanges ont souligné l’urgence d’intégrer les jeunes dans l’économie numérique et de les outiller face aux défis sécuritaires et socio-économiques.

Le panel inaugural, animé par des experts tels que M. Malick TAPSOBA (ENABEL), Mme Edwige SANOU (SIMPLON Burkina) et M. Onésiphore YAMEOGO (ONE Groupe), a mis en avant des thématiques telles que les métiers émergents du digital. Par la suite, le panel des alumni a offert une occasion unique à ces derniers de partager leurs parcours et les expériences acquises depuis la première édition du YoLeC

Au-delà de cette cérémonie, le Pré-YoLeC poursuivra ses activités dans plusieurs localités du Burkina Faso, avec pour objectif de renforcer les compétences des jeunes et de promouvoir une inclusion accrue des jeunes filles dans le secteur numérique. Ces activités visent à répondre aux besoins du marché de l’emploi tout en encourageant l’innovation, l’entrepreneuriat et l’engagement communautaire.

Le YoLeC représente bien plus qu’un simple programme ; c’est une initiative pensée par les jeunes pour les jeunes pour les amener à rêver grand et à agir avec audace. Alors que le pays traverse une période de transformation numérique et de défis sécuritaires, le YoLeC se positionne comme un levier clé pour façonner un avenir prospère et inclusif. Nous vous invitons donc à nous rejoindre afin que nous faisons du numérique un moteur de développement pour tous.

#lesheroinesdufaso #YOLEC #Youthempowerment #Opportunity #Metiersdudigital

Au Burkina Faso, le soumbala allie tradition, nutrition et autonomisation des Femmes. Le soumbala, également connu sous le nom de Kolgo en langue mooré, est un condiment traditionnel très apprécié au Burkina Faso. Issu de la fermentation des graines de néré, un arbre typique des savanes africaines, le soumbala joue un rôle central dans la culture culinaire locale, tant pour ses qualités gustatives que pour ses bienfaits nutritionnels.

Le soumbala est fabriqué à partir des graines du néré, un arbre dont les gousses, une fois mûres, contiennent des graines enveloppées dans une pulpe sucrée. Le processus de fabrication se déroule en plusieurs étapes : tout d’abord, les gousses sont récoltées à maturité, généralement pendant la saison sèche. Les graines sont ensuite extraites de la pulpe et soigneusement lavées. Elles sont ensuite bouillies pendant plusieurs heures pour ramollir leur enveloppe. Après cuisson, elles sont égouttées et laissées à fermenter pendant deux à trois jours, favorisant le développement d’une saveur originale et intense. Les graines fermentées sont ensuite séchées au soleil ou à l’air libre, puis utilisées sous forme entière, pilée ou moulue en poudre selon les préférences. Cette fermentation naturelle est essentielle pour le développement des saveurs et arômes complexes qui caractérisent le soumbala, souvent comparé à un « bouillon cube » naturel.

Le soumbala est un ingrédient extrêmement nutritif. Riche en protéines végétales, il constitue une excellente alternative pour les populations ayant un accès limité à la viande ou au poisson. De plus, il est une bonne source de calcium, magnésium, potassium, et fer. Ses qualités nutritionnelles sont également renforcées par une teneur significative en vitamines B, indispensables à la production d’énergie et au bon fonctionnement du système nerveux. Par ailleurs, la fermentation des graines de néré améliore leur digestibilité et favorise la production de probiotiques bénéfiques pour la santé intestinale.

Le soumbala est utilisé comme condiment pour relever une grande variété de plats traditionnels. Il est particulièrement apprécié dans les sauces et bouillons, notamment dans des plats tels que la sauce gombo, le riz au soumbala et poulet, ou encore les soupes de feuilles. Au Burkina Faso, il remplace avantageusement les cubes de bouillon industriels dans de nombreux plats, grâce à son goût riche et naturel.

Le soumbala occupe une place importante dans l’économie rurale du Burkina Faso. Sa fabrication et sa vente sont principalement assurées par les femmes, ce qui en fait une source de revenus stable pour de nombreuses familles. Des coopératives féminines se sont formées autour de sa production, contribuant à l’autonomisation économique des communautés locales. Le commerce du soumbala est en pleine expansion, non seulement sur les marchés locaux, mais aussi à l’international, où il est de plus en plus prisé pour ses qualités gustatives et nutritionnelles.

Malgré ses nombreux avantages, la production du soumbala est confrontée à plusieurs défis. Le principal obstacle est la déforestation, qui menace les arbres de néré, réduisant ainsi l’approvisionnement en graines. Par ailleurs, le processus artisanal de fermentation peut entraîner des variations dans la qualité du produit final. Cependant, des initiatives émergent pour moderniser la production, en introduisant des techniques de transformation plus efficaces tout en préservant l’authenticité du produit. Des recherches sont également menées pour améliorer la culture du néré et protéger ces arbres de la surexploitation.

Le soumbala n’est pas seulement un condiment ; il représente un savoir-faire ancestral et incarne un lien profond avec les traditions culinaires et sociales du Burkina Faso. Riche en nutriments, il constitue un pilier de la sécurité alimentaire et contribue à l’économie locale, notamment en favorisant l’émancipation des femmes. Face aux défis environnementaux et à la mondialisation, il est crucial de promouvoir des initiatives visant à protéger la culture du néré et à encourager la consommation de produits locaux comme le soumbala.

#TiemtoreFarida #AfriFOODlinks #ThroughFood

Le dimanche 26 mai 2024, de 14h à 21h, s’est tenu un atelier de cuisine et de sensibilisation sur la nutrition dans le cadre du projet AfriFOODlinks. Une dizaine de jeunes, incluant des jeunes filles et de jeunes garçons, ont participé pour apprendre l’importance de manger sainement avec des aliments bio et équilibrés. En invitant les jeunes garçons, l’idée était de remettre en question les stéréotypes de genre qui associent la cuisine uniquement aux jeunes filles et femmes.

L’atelier a débuté par une présentation des participants, suivie d’une brève introduction effectuée par la jeune ambassadrice de la ville de Ouagadougou, TIEMTORE Farida. Elle a présenté le projet AfriFOODlinks et a souligné l’importance de la Journée mondiale de la santé, en mettant en avant le thème de cette année et son lien avec la nutrition. Ensuite, les objectifs de l’atelier ont été exposés, notamment la sensibilisation des jeunes à l’importance d’une alimentation saine et équilibrée.

Par la suite, Florentine NIKIEMA, une nutritionniste en formation, a pris la parole pour présenter les principes de base de la nutrition et des aliments sains. Cette présentation a couvert différents points, à savoir :

• Notions d’alimentation, d’aliments, d’aliments biologiques : Florentine, la facilitatrice en nutrition, a introduit les notions fondamentales d’alimentation en expliquant la différence entre les aliments et leur composition, ainsi que la distinction entre les aliments biologiques et les autres types d’aliments. Des exemples concrets ont été donnés pour illustrer ces concepts.
• Les différents groupes d’aliments et les nutriments apportés par chaque groupe : Une présentation détaillée des différents groupes d’aliments a été réalisée, en mettant l’accent sur les aliments typiques de la ville et leur contribution en nutriments essentiels tels que les protéines, les lipides, les glucides, les vitamines et les minéraux. Des recommandations ont été données pour équilibrer son alimentation en consommant au moins 5 groupes d’aliments par jour.  
• Les conséquences des déséquilibres alimentaires : Les risques et les conséquences des déséquilibres alimentaires ont été discutés en détail, mettant en lumière les problèmes de santé associés à une alimentation déséquilibrée, tels que l’obésité, les carences nutritionnelles et les maladies chroniques.
• Les bonnes pratiques alimentaires : Des conseils pratiques ont été partagés pour adopter de bonnes pratiques alimentaires au quotidien, notamment la diversification des repas, la modération dans la consommation de certains aliments et boissons, et l’importance de l’hydratation.
• Éclaircissement sur certains préjugés alimentaires : Des préjugés alimentaires courants ont été abordés et démystifiés par la facilitatrice, permettant ainsi aux participants de comprendre les erreurs de perception qui peuvent influencer leurs choix alimentaires. Exemples de préjugés : Boire l’eau pendant qu’on mange est dangereux pour les intestins.

Après la partie théorique, les participants ont été répartis en trois groupes pour une session pratique de cuisine. Sous la direction de la facilitatrice, chaque groupe était responsable de la préparation d’un plat différent : une entrée (la crudité), un plat de résistance (le riz soumbala au poulet) et un dessert (ensemble de fruits), ce qui a permis une diversité dans les compétences culinaires acquises. Chaque étape de la préparation a été expliquée, permettant aux participants de comprendre comment choisir et combiner les ingrédients pour un repas équilibré. Une fois les plats préparés, tous les participants se sont réunis pour présenter et déguster les mets ensemble. Pendant la dégustation, la facilitatrice en nutrition a commenté les bienfaits pour la santé de chaque plat, permettant ainsi aux participants de mieux comprendre les avantages nutritionnels des ingrédients utilisés et des méthodes de cuisson employées.

Après la dégustation, une séance de questions-réponses a été organisée, au cours de laquelle les participants ont pu poser des questions sur la nutrition et partager leurs expériences personnelles. Des conseils pratiques ont été donnés sur la façon d’adopter une alimentation équilibrée au quotidien, y compris des astuces pour la planification des repas, la lecture des étiquettes nutritionnelles et la préparation de repas simples et nutritifs.

L’atelier s’est conclu par un mot de remerciement de la part de la jeune ambassadrice de la ville de Ouagadougou, soulignant l’importance de maintenir de saines habitudes alimentaires pour une vie saine. En somme, cet atelier a été une réussite, offrant aux participants des connaissances précieuses sur la nutrition et des compétences pratiques en cuisine, marquant ainsi une étape importante dans la sensibilisation à la nutrition et à la santé dans le cadre du projet AfriFOODlinks.

#TiemtoreFarida #AfriFOODlinks #YouthAmbassador #ByYouth #OurFoodStories #Ouagadougou

L’ISG selon la loi, un sujet important pour la santé des femmes, reste encore peu abordé dans notre pays, le Burkina Faso. Pourtant, il est crucial d’informer et d’éduquer sur ce sujet afin de garantir le respect des droits en matière de santé reproductive des jeunes filles et femmes. C’est pourquoi notre organisation, le Réseau Héroïnes du Faso, en collaboration avec l’Organisation des Jeunes Leaders Engagés pour la participation citoyenne et le Développement Durable (OJEPC), a organisé un ciné-débat sur les droits en santé sexuelle et reproductive, notamment sur l’ISG selon la loi, à l’attention des apprenants en couture, le vendredi 29 Mars 2024, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Cette activité a bénéficié du soutien du Centre ODAS.

L’objectif principal de cette activite ciné-débat était de sensibiliser les apprenants aux enjeux de l’ISG selon la loi, de promouvoir la compréhension des droits en matière de santé reproductive, et d’encourager le respect des choix individuels. À travers des séances interactives et informatives, nos experts ont cherché à créer un espace propice à la discussion ouverte et bienveillante sur un sujet souvent considéré comme tabou.

La séance a débuté par la projection d’un épisode de la série “OMERTA” de RAES. Ensuite, les apprenants ont été soumis à un test pour évaluer leurs connaissances sur l’ISG selon la loi. Les résultats ont montré une certaine méconnaissance des lois et des droits en matière d’ISG selon la loi. Par la suite, nos experts ont présenté le cadre juridique de l’ISG selon la loi au Burkina Faso, en mettant en lumière les cas où l’ISG est autorisée.

À la fin de la séance, tous les apprenants en couture ont été informés des cas où la loi autorise l’ISG au Burkina Faso. Les échanges ont été enrichissants, avec une participation active et des partages d’expériences. En conclusion, les apprenantes ont pris conscience de leurs droits et responsabilités en matière de santé reproductive, ainsi que de l’importance de lutter contre les interruptions de grossesse non sécurisées.

Cette initiative démontre l’impact positif de l’éducation et de la sensibilisation sur des sujets sensibles comme l’ISG selon la loi. En encourageant le dialogue ouvert et en fournissant des informations précises, nous pouvons contribuer à l’autonomisation des femmes et à la promotion de la santé reproductive pour tous. Ensemble, continuons à briser les tabous et à promouvoir des pratiques respectueuses et inclusives en matière de santé reproductive.

#lesheroinesdufaso #ISGSelonLaLoi #CentreODAS #OJEPC #IWD2024

Salut à toutes et à tous ! Aujourd’hui, nous allons discuter d’une thématique cruciale : la santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et jeunes. J’ai eu le plaisir d’interroger deux jeunes très sympathiques, une fille et un garçon, afin de comprendre leur perception de ce sujet. À travers ce billet de blog, découvrons ensemble ce que signifie la santé sexuelle et reproductive pour eux, l’accessibilité des informations à leur égard, leur volonté de discuter avec des adultes, et les défis qu’ils identifient. Réfléchissons également à la manière dont l’école et d’autres actions pourraient mieux les soutenir.

La première personne avec qui j’ai échangé est Naima GO, une jeune femme de 20 ans. Pour elle, la santé sexuelle et reproductive englobe toutes les informations et services qui aident les jeunes à accéder à des soins adaptés à leurs besoins, leur permettant de prendre des décisions éclairées et responsables.

Interrogée sur l’accessibilité des informations, Naima partage : “Oui, les informations sur la santé sexuelle et reproductive sont accessibles pour les jeunes de mon âge grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. On trouve partout des informations sur le sujet, mais la compréhension n’est pas toujours au rendez-vous, car ce qu’ils trouvent sur le net n’est pas forcément destiné à leur âge, ou les explications ne sont pas vraiment claires comparées au fait d’être devant une personne maîtrisant le sujet qui l’explique. Du coup, la compréhension n’est pas effective.”

En ce qui concerne la discussion avec des professionnels de santé ou les parents, elle confie : “Oui, j’ai déjà ressenti le besoin d’en parler avec un professionnel de santé afin d’avoir des informations précises et fiables sur certains points et aussi des conseils. À un parent, j’ai déjà ressenti ce besoin, mais je n’en ai jamais eu le courage, car ce ne sont pas des sujets dont on peut facilement discuter avec un parent, car ça fait ‘’bizarre’’ vu que ce n’est pas une habitude.”

Selon Naima, les jeunes font face à des défis tels que le manque d’éducation complète à la sexualité, le manque d’infrastructures adaptées, les normes sociales et les mariages précoces. Pour améliorer l’éducation à la santé sexuelle, Naima suggère des campagnes de sensibilisation à l’école et l’implication des parents et de la communauté. Elle ajoute : “Créons des espaces où les jeunes peuvent parler librement et obtenir des conseils.”

Le deuxième jeune avec qui j’ai discuté est Leonard KAFANDO, il est étudiant en 1ere année de communication pour le développement et est âgé de 24 ans. Il estime que la santé sexuelle et reproductive, en tant que jeune, signifie être bien informé pour prendre des décisions éclairées. Pour lui, les informations ne sont pas toujours faciles à trouver à cause de la crise sécuritaire, notamment pour les jeunes de son âge. Leonard a ressenti le besoin de parler à un professionnel de la santé car c’est plus facile d’obtenir des réponses et des conseils. Concernant les défis, il mentionne l’insuffisance dans l’accès aux informations, la pression sociale et le manque de communication avec les parents. Leonard propose une éducation plus inclusive, abordant le consentement, les relations saines, ainsi que des informations pratiques sur la contraception et les infections sexuellement transmissibles.

Il a conclu en disant ceci : “Pour mieux répondre aux besoins des jeunes, l’éducation à la santé sexuelle devrait être plus inclusive, abordant des sujets tels que le consentement, les relations saines et fournissant des informations pratiques sur la contraception et les infections sexuellement transmissibles. Il serait également important d’avoir des professionnels de la santé qualifiés et disponibles pour répondre aux questions des jeunes, sans oublier la bonne utilisation des réseaux sociaux qui, grâce aux campagnes digitales, peuvent faciliter l’accès dans les zones reculées où l’insécurité entrave l’accès.”

Grâce à notre billet de blog, nous avons découvert ensemble l’importance de la santé sexuelle et reproductive pour les jeunes. Nous avons entendu les pensées sincères de Naima et de Leonard sur les informations, les défis, et comment améliorer l’accès des services en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et jeunes. Il est clair que parler de ce sujet n’est pas toujours facile, mais cela est essentiel. Naima nous rappelle d’orienter les actions sur les jeunes à travers des informations claires, concises et précises.

Leonard souligne l’importance d’une éducation inclusive, abordant toute les questions en la matière.

Alors, continuons à discuter, à encourager et à soutenir les jeunes. Assurons-nous que les informations soient claires, accessibles, et que les jeunes se sentent à l’aise d’en parler. Ensemble, créons un environnement où chacun peut prendre des décisions éclairées pour sa santé et son bien-être.

#TiemtoreFarida #lesheroinesdufaso #DSSR #SSRAJ #SanteSexuelleEtReproductive

Hello tout le monde, je suis contente de vous retrouver dans ma rubrique ” Les aventures de Farida ”. Aujourd’hui, nous allons aborder les différentes méthodes de contraception qui s’offrent aux adolescent-e-s et jeunes. L’adolescence où période de découvertes, s’accompagne également de changements significatifs, notamment dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive. Au Burkina Faso, il est impératif que les adolescent-e-s et jeunes aient accès à des informations exhaustives sur les diverses méthodes de contraception disponibles dans les centres de santé. Cette connaissance est cruciale, car elle leur permettra de prendre des décisions éclairées et de prendre en main leur santé reproductive. Dans le contexte actuel, les adolescent-e-s et jeunes disposent d’un éventail de choix en matière de contraception. Ces méthodes ne se limitent pas seulement à la prévention des grossesses non désirées, mais englobent également des considérations et des aspects liés à la santé globale et au bien-être en particulier. À travers ce billet de blog, nous visons à fournir un aperçu complet des différentes méthodes de contraception adaptées aux adolescent-e-s et jeunes tout en mettant l’accent sur l’importance de l’éducation sexuelle et de la prise de décision autonome et éclairée.

Maintenant que nous avons parlé de l’importance de bien comprendre comment se protéger, entrons dans le vif du sujet en découvrant les différentes méthodes de contraception disponibles pour les adolescent-e-s et jeunes :

• Les condoms : autrement appelés préservatifs, qu’ils soient masculins ou féminins, sont des méthodes de contraception largement accessibles et faciles à utiliser. Outre leur efficacité à prévenir les grossesses non désirées, ils offrent également une protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Les jeunes peuvent les obtenir dans de nombreux centres de santé et pharmacies. L’utilisation correcte et régulière des préservatifs est essentielle pour garantir une protection maximale. Les jeunes doivent être informés sur la bonne manière de les utiliser.

• La contraception hormonale : il existe plusieurs méthodes contraceptives hormonales, telles que les pilules, les implants (jadelle et implanon), Depo-Provera et Sayana Press, qui sont des options efficaces pour les jeunes femmes. Ces méthodes utilisent des hormones pour empêcher l’ovulation et modifier la muqueuse cervicale afin de réduire le risque de contracter une grossesse. Il est important de souligner que ces méthodes nécessitent une prescription médicale. Les jeunes femmes doivent consulter un professionnel de la santé pour discuter de leur historique médical, de leurs préférences et des éventuels effets secondaires. Le choix de la méthode contraceptive hormonale dépend souvent du mode de vie, de la préférence individuelle et de la capacité à maintenir une utilisation régulière.
• Le dispositif intra-utérin (DIU) : qu’il soit hormonal ou non hormonal, est une méthode de contraception à long terme. Inséré dans l’utérus de la femme par un professionnel de la santé. Le DIU offre une protection pendant plusieurs années, offrant aux jeunes femmes une méthode pratique, discret et durable. Il est important de noter que la pose du DIU doit être effectuée par un professionnel de la santé qualifiée.
• La contraception d’urgence : souvent appelée “pilule du lendemain”, est une option pour éviter une grossesse non désirée après un rapport sexuel non protégé de moins de 72 heures. Il est important de noter que cette méthode ne doit pas être utilisée régulièrement et ne protège pas contre les IST et le VIH/SIDA. Les jeunes doivent comprendre que l’abstention ou la prévention régulière à travers l’utilisation des préservatifs est préférable à l’utilisation fréquente de la contraception d’urgence.
• Les méthodes naturelles : calendrier, température, glaire cervicale, l’abstinence, collier, etc.
• La stérilisation volontaire masculine et féminine : est une option permanente de contraception qui doit être soigneusement réfléchie, car elle est irréversible. Elle peut être envisagée par des individus qui ont pris la décision de ne pas avoir d’enfants à l’avenir. Cependant, cette option est rarement recommandée pour les jeunes, en raison de son caractère permanent et des implications émotionnelles potentielles. Les jeunes qui envisagent la stérilisation volontaire doivent avoir des discussions approfondies avec des professionnels de la santé, y compris sur d’autres options contraceptives temporaires.

NB : Seule l’utilisation des préservatifs empêche la grossesse et les infections sexuellement transmissibles y compris le SIDA.

Il est essentiel que les adolescent-e-s et jeunes au Burkina Faso soient informés et éduqués sur les méthodes de contraception qui s’offrent à eux. La diversité des choix permet aux jeunes de trouver une méthode qui correspond à leur style de vie, à leur préférence et à leur besoin spécifique. La clé réside dans l’information, l’éducation, la consultation avec des professionnels de la santé et une prise de décision éclairée. En fin de compte, prendre le contrôle de sa santé sexuelle signifie non seulement choisir une méthode contraceptive adaptée, mais aussi comprendre le contexte social, culturel et individuel dans lequel ces décisions sont prises. En encourageant la discussion ouverte et en fournissant des informations précises, nous pouvons aider les adolescent-e-s et jeunes à prendre des décisions éclairées qui les guideront vers une vie sexuelle et reproductive saine et responsable.

#TiemtoreFarida #lesheroinesdufaso #DSSR #SSRAJ #SanteSexuelleEtReproductive

Dès que le soleil se montre à Ouagadougou, les marchés s’animent avec toutes sortes de saveurs qui mettent l’eau à la bouche. Les petites boutiques bien arrangées dévoilent des étalages pleins de poulet frais, prêts à être transformés en plats délicieux. Ces étalages ne sont pas seulement des endroits pour acheter de la nourriture, ils sont le commencement d’une aventure gustative qui réjouit les sens et qui, à chaque bouchée, raconte l’histoire délicieuse de la vie à Ouagadougou.

Il y a une multitude de saveurs de poulet pour satisfaire tous les goûts. Que vous préfériez le poulet flambé, assaisonné à l’ail, relevé au soumbala, télévisé, ou encore sous la forme appétissante du poulet Directeur Général (DG), la diversité des saveurs est telle qu’il y en a pour tout le monde. Chacune de ces saveurs offre une expérience gustative unique, ajoutant une touche spéciale à la richesse culinaire de la ville.

• Le Poulet flambé : Une tradition croustillante à Ouagadougou

Au quotidien, les rues de Ouagadougou sont animées par une tradition culinaire incontournable qui attire l’attention de tous : le poulet flambé. C’est comme un spectacle en plein air qui fascine les passants. Les experts du gril jonglent avec les flammes pour créer des morceaux de poulet croustillants à l’extérieur et incroyablement tendres à l’intérieur. Cette préparation, c’est un véritable régal pour les sens. Non seulement elle offre une explosion de saveurs, mais elle crée aussi un spectacle à part entière. Les flammes dansent, le poulet grille, et l’odeur délicieuse se répand dans l’air.

• Le Poulet à l’ail : Un festival de saveurs dans les rues de Ouagadougou

Parcourir les rues de Ouagadougou, c’est être accueilli par l’irrésistible parfum du poulet à l’ail. C’est un plat qui transporte les papilles avec une explosion de saveurs délicieusement concoctées. Mariné avec des épices locales, chaque bouchée révèle la richesse de la simplicité, mettant en avant les ingrédients locaux dans toute leur splendeur. Ce plat incarne véritablement l’essence de la cuisine burkinabè, capturant la magie des saveurs qui se mêlent pour créer une expérience culinaire inoubliable.

• Le poulet télévisé : Une créativité culinaire à Ouagadougou

Au Burkina Faso, le poulet “télévisé” correspond au poulet que l’on achète rôti, en référence à la rôtissoire qui, avec sa grande vitre, a un look d’écran de télévision. C’est une véritable expérience gustative. Imaginez-vous d’abord la vue de ce poulet, doré à la perfection, avec une peau croustillante qui attire le regard. Lorsque vous croquez dans cette délicieuse volaille, vous découvrez une chair tendre et juteuse. Le goût est un équilibre parfait entre la légère note fumée de la cuisson à la rôtissoire et la richesse des épices locales qui parfument chaque bouchée.

• Le Poulet DG : Un plat traditionnel incontournable à Ouagadougou

Impossible de parler de la scène du poulet à Ouagadougou sans évoquer le légendaire poulet DG. Le poulet DG, abréviation de “Directeur Général”, est un plat emblématique qui fusionne harmonieusement le poulet, les plantains et une sauce onctueuse pour créer une harmonie de saveurs.

La consommation quotidienne de plus de 80 000 volailles à Ouagadougou ne fait que souligner la place prépondérante du poulet dans la culture alimentaire locale. C’est bien plus qu’un simple repas, c’est une célébration quotidienne de la diversité culinaire qui caractérise la vie à Ouagadougou. D’ailleurs, tous les ans, on organise une grande fête spéciale pour célébrer le poulet à Poa, une localité dans la région du Centre Ouest, dans la province du Boulkiemde. C’est un moment joyeux où les gens se réunissent pour partager des plats délicieux, danser et célébrer la tradition du poulet dans notre pays. C’est comme une fête où tout le monde est invité à savourer et à célébrer la délicieuse diversité du poulet préparé de différentes manières. Une occasion où la bonne nourriture et la bonne compagnie se rencontrent pour créer des souvenirs mémorables.

Mon type de poulet préféré est sans aucun doute le poulet flambé. Il y a quelque chose de vraiment spécial dans la manière dont il est préparé. Ce que j’apprécie le plus dans cette façon de cuisiner le poulet, c’est la combinaison unique de saveurs. La flamme caramélise légèrement la surface du poulet, créant une croûte dorée qui donne une texture incroyablement délicieuse. De plus, l’intérieur est tendre et bien juteux. C’est une expérience culinaire qui va au-delà du simple fait de manger.

Que vous soyez amateur de poulet grillé, de saveurs épicées ou de créations culinaires innovantes, Ouagadougou vous invite à un voyage gastronomique unique où le poulet est roi et où chaque bouchée raconte l’histoire riche et savoureuse de la ville.

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• Pourquoi parler de santé sexuelle et reproductive

Il est important de parler de santé sexuelle et reproductive car le fait d’en parler, c’est apprendre et comprendre comment fonctionne son corps. Ça aide à comprendre les changements qui se produisent pendant l’adolescence. Aussi, en parlant ouvertement avec les bonnes personnes (parents, agents de santé), on peut prendre des décisions éclairées sur notre santé. Que ce soit sur la contraception, les relations, ou tout autre sujet, avoir la bonne information nécessaire est essentiel. De plus, on entend parfois, des choses de nos amis ou sur internet, mais ce n’est pas toujours fiable. En parlant en famille, on évite les malentendus et on obtient des informations correctes et justes.

• Comment commencer une conversation sur la santé sexuelle et reproductive

Pour parler de santé sexuelle et reproductive en famille, il est indispensable de trouver un moment calme où tout le monde peut parler sans être pressé. Écouter est aussi important que parler. Poser des questions montre qu’on veut comprendre. On peut demander, par exemple, “Est-ce que vous pouvez m’expliquer… ?». La santé sexuelle et reproductive est une partie normale de la vie. On peut commencer par dire que parler de cela est normal et que chacun peut exprimer ses sentiments , ses besoins et ses interrogations sur le sujet.

• Pourquoi la communication en famille est importante

Parler en famille, c’est comme ouvrir une porte vers un endroit où on se sent en sécurité pour expliquer son problème important. On sait qu’on peut parler librement avec nos parents, nos frères et sœurs, et cela crée un environnement chaleureux. La communication ouverte en famille, c’est aussi partager les idées et les valeurs qui sont importantes. On peut discuter de ce qui compte pour notre famille, surtout en ce qui concerne les relations et le respect. En plus, parler de sujets qui peuvent sembler un peu compliqués ou tabous comme les relations intimes, peut être très utile. Cela nous aide à éviter des problèmes et des risques. Nos parents doivent partager des informations importantes sur la façon de se protéger et de faire des choix responsables.

• Comment rendre la communication plus facile

Pour que la communication sur la santé sexuelle et reproductive soit facile, on peut garder les choses simples. Par exemple, utiliser des mots simples pour que tout le monde comprenne bien. Pas besoin de termes compliqués ! Si jamais quelque chose devient un peu gênant, pas de panique. Restez calmes et rappelez-vous que vous pouvez toujours parler de cela plus tard. Il est normal que certaines discussions soient un peu délicates, surtout quand on parle de santé sexuelle et reproductive. Chacun de nous a sa façon de voir les choses, sa propre vision et perspective. C’est tout à fait normal. Ce qui est important, c’est d’être ouvert d’esprit. Cela signifie que nous respectons les opinions différentes des uns et des autres. En parlant de la santé sexuelle et reproductive, chacun a des idées différentes, et c’est OK. L’important, c’est de parler et de se comprendre .

En conclusion, parler en famille de la santé sexuelle et reproductive, c’est construire des liens et des valeurs fortes. Cela nous aide à comprendre notre corps, à prendre des décisions éclairées sur notre vie, et à éviter les malentendus. En choisissant des moments propices, en écoutant et en posant des questions a nos parents, on peut rendre la communication plus facile et améliorer les relations avec ces derniers. Alors, pourquoi ne pas commencer la conversation aujourd’hui en famille ? Rappelez-vous, parler en famille sur ces sujets peut sembler un peu étrange au début, mais c’est une étape importante vers une vie plus saine et épanouissante.

Donc parlons-en !

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