En cette fin d’année, un sentiment de gratitude et de fierté remplit nos cœurs au sein du Réseau des Héroïnes du Faso. Décembre marque une étape clé pour nous, alors que nous clôturons une année riche en progrès grâce au programme École des Héros, notre initiative phare dédiée à l’éducation des enfants en situation de vulnérabilité au Burkina Faso.

Redonner espoir aux enfants en situation de vulnérabilité plus précisément les enfants déplacés internes

Dans un contexte marqué par les crises humanitaires et les défis sécuritaires au Burkina Faso, de nombreux enfants ont été contraints d’abandonner l’école. Face à cette réalité, nous avons décidé d’agir pour offrir à ces jeunes une nouvelle chance. Grâce à l’École des Héros, quinze enfants déplacés internes ont non seulement retrouvé le chemin de l’école mais ont également renoué avec l’espoir et les rêves d’un avenir meilleur.

Ces enfants, dont les parcours sont souvent marqués par la résilience et le courage, ont bénéficié d’un soutien global comprenant des bourses scolaires, des kits scolaires complets et des kits de dignité. Parallèlement, nous avons mis en place des activités de soutien psychosocial, mêlant causeries éducatives et ateliers récréatifs. Ces moments ludiques et éducatifs ont permis de restaurer leur confiance en eux-mêmes, tout en cultivant leur créativité et leur soif d’apprendre.

Un partenariat essentiel : Bãngre – Education Today – Impact Tomorrow

Ce succès, nous le devons en grande partie à nos partenaires et donateurs, dont l’association Bãngre – Education Today – Impact Tomorrow, qui a joué un rôle important. Leur soutien financier et technique a permis de concrétiser nos ambitions pour ces tout-petis. Grâce à leur engagement sans faille, nous avons pu leur offrir bien plus qu’une éducation : une véritable opportunité de se reconstruire et de viser l’excellence. Nous ne pouvons que remercier chaleureusement chaque contributeur, qu’il s’agisse d’organisations, d’entreprises ou d’individus, qui ont cru en ce projet et en son potentiel de transformation sociale.

2025 : Voir plus grand, aider davantage

Bien que nous soyons fières des réalisations de l’année 2024, nous savons que le chemin est encore long. Pour chaque enfant que nous avons aidé, des dizaines d’autres attendent encore cette chance. C’est pourquoi, en 2025, nous avons l’ambition d’élargir l’impact du programme École des Héros et d’atteindre un plus grand nombre d’enfants vulnérables, notamment des orphelins, des enfants déplacés internes et des jeunes issus de familles démunies. Nous prévoyons de renforcer nos actions en intégrant de nouvelles composantes, telles que des ateliers sur les compétences de vie courante et le renforcement des liens communautaires, afin de mieux préparer ces enfants à affronter les défis de la vie.

Un appel à l’action : Rejoignez-nous dans cette aventure humaine

L’éducation est un droit fondamental et un moteur puissant de transformation sociale. En investissant dans l’éducation des enfants, nous investissons dans l’avenir de notre nation. Mais pour atteindre nos objectifs ambitieux en 2025, nous avons besoin de vous. Nous lançons un appel à toutes les personnes de bonne volonté, les entreprises et les organisations qui souhaitent faire partie de cette aventure humaine. Votre soutien, qu’il soit financier, matériel ou technique, peut changer des vies. C’est ensemble que nous pourrons redonner espoir à des enfants qui, autrement, risquent d’être laissés pour compte.

Comment contribuer ?

Contribuer au programme École des Héros est simple. Vous pouvez :

• Faire un don pour financer les bourses scolaires ou les kits éducatifs.
• Offrir des fournitures scolaires ou du matériel pédagogique.
• Devenir partenaire en proposant un soutien technique ou logistique.
• Partager notre initiative sur vos réseaux pour sensibiliser davantage de personnes à cette cause.

Pour plus d’informations ou pour apporter votre contribution, contactez-nous via nos réseaux sociaux ou par mail à lesheroinesdufaso@gmail.com

Ensemble pour un Burkina Faso meilleur

Alors que nous tournons la page de 2024, nous le faisons avec gratitude pour les progrès réalisés et détermination pour les défis à venir. Chaque enfant aidé par l’École des Héros est une victoire contre les inégalités et un pas vers un Burkina Faso plus solidaire et inclusif.

Rejoignez-nous dans cette mission. Ensemble, nous pouvons continuer à bâtir un avenir où chaque enfant, quel que soit son parcours, a la chance d’être un héros de sa propre histoire.

#lesheroinesdufaso #EcoleDesHeros #lwili #Solidarité #EducationPourTous #Burkina

Le Young Leading Conference (YoLeC) est une initiative novatrice du Réseau des Héroïnes du Faso (RHF) qui a vu le jour en 2023, avec pour ambition de promouvoir le leadership des jeunes et de les impliquer dans les instances de prise de décisions. Axé sur l’éducation numérique, le YoLeC vise à encourager les jeunes à contribuer activement au développement socio-économique du Burkina Faso. La première édition, organisée en juillet 2023 sous le thème « Responsabilité numérique des jeunes en période de crise : enjeux et perspectives », a permis de poser les bases de cette vision ambitieuse.

Fort des acquis de cette première édition, le YoLeC revient avec une deuxième édition placée sous le thème « Amélioration de l’employabilité des jeunes à l’ère numérique ». Ce thème met en lumière l’importance des compétences numériques pour relever les défis du marché de l’emploi et de l’entrepreneuriat. L’innovation majeure de cette édition réside dans le lancement du Pré-YoLeC, une série d’activités préliminaires étalées sur six mois, conçue pour maximiser l’impact du forum principal. Ce programme comprend des conférences, des ateliers pratiques, des webinaires et des sessions de mentorat sur des thématiques telles que le développement web, le marketing digital, l’entrepreneuriat numérique, la cybersécurité, l’intelligence artificielle, et bien d’autres.

Le 31 août 2024, la cérémonie de lancement du Pré-YoLeC s’est tenue dans la Salle de Conférence de Ouaga 2000, sous le marrainage de Madame Aminata ZERBO/SABANE, ministre de la Transition Digitale. Cet événement a rassemblé plus de 200 participants aux profils divers : élèves, étudiants, entrepreneurs, professionnels, startups et institutions étatiques. Il a été marqué par des allocutions inspirantes, des panels enrichissants, et des témoignages d’alumnis de la première édition. Ces échanges ont souligné l’urgence d’intégrer les jeunes dans l’économie numérique et de les outiller face aux défis sécuritaires et socio-économiques.

Le panel inaugural, animé par des experts tels que M. Malick TAPSOBA (ENABEL), Mme Edwige SANOU (SIMPLON Burkina) et M. Onésiphore YAMEOGO (ONE Groupe), a mis en avant des thématiques telles que les métiers émergents du digital. Par la suite, le panel des alumni a offert une occasion unique à ces derniers de partager leurs parcours et les expériences acquises depuis la première édition du YoLeC

Au-delà de cette cérémonie, le Pré-YoLeC poursuivra ses activités dans plusieurs localités du Burkina Faso, avec pour objectif de renforcer les compétences des jeunes et de promouvoir une inclusion accrue des jeunes filles dans le secteur numérique. Ces activités visent à répondre aux besoins du marché de l’emploi tout en encourageant l’innovation, l’entrepreneuriat et l’engagement communautaire.

Le YoLeC représente bien plus qu’un simple programme ; c’est une initiative pensée par les jeunes pour les jeunes pour les amener à rêver grand et à agir avec audace. Alors que le pays traverse une période de transformation numérique et de défis sécuritaires, le YoLeC se positionne comme un levier clé pour façonner un avenir prospère et inclusif. Nous vous invitons donc à nous rejoindre afin que nous faisons du numérique un moteur de développement pour tous.

#lesheroinesdufaso #YOLEC #Youthempowerment #Opportunity #Metiersdudigital

L’ISG selon la loi, un sujet important pour la santé des femmes, reste encore peu abordé dans notre pays, le Burkina Faso. Pourtant, il est crucial d’informer et d’éduquer sur ce sujet afin de garantir le respect des droits en matière de santé reproductive des jeunes filles et femmes. C’est pourquoi notre organisation, le Réseau Héroïnes du Faso, en collaboration avec l’Organisation des Jeunes Leaders Engagés pour la participation citoyenne et le Développement Durable (OJEPC), a organisé un ciné-débat sur les droits en santé sexuelle et reproductive, notamment sur l’ISG selon la loi, à l’attention des apprenants en couture, le vendredi 29 Mars 2024, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Cette activité a bénéficié du soutien du Centre ODAS.

L’objectif principal de cette activite ciné-débat était de sensibiliser les apprenants aux enjeux de l’ISG selon la loi, de promouvoir la compréhension des droits en matière de santé reproductive, et d’encourager le respect des choix individuels. À travers des séances interactives et informatives, nos experts ont cherché à créer un espace propice à la discussion ouverte et bienveillante sur un sujet souvent considéré comme tabou.

La séance a débuté par la projection d’un épisode de la série “OMERTA” de RAES. Ensuite, les apprenants ont été soumis à un test pour évaluer leurs connaissances sur l’ISG selon la loi. Les résultats ont montré une certaine méconnaissance des lois et des droits en matière d’ISG selon la loi. Par la suite, nos experts ont présenté le cadre juridique de l’ISG selon la loi au Burkina Faso, en mettant en lumière les cas où l’ISG est autorisée.

À la fin de la séance, tous les apprenants en couture ont été informés des cas où la loi autorise l’ISG au Burkina Faso. Les échanges ont été enrichissants, avec une participation active et des partages d’expériences. En conclusion, les apprenantes ont pris conscience de leurs droits et responsabilités en matière de santé reproductive, ainsi que de l’importance de lutter contre les interruptions de grossesse non sécurisées.

Cette initiative démontre l’impact positif de l’éducation et de la sensibilisation sur des sujets sensibles comme l’ISG selon la loi. En encourageant le dialogue ouvert et en fournissant des informations précises, nous pouvons contribuer à l’autonomisation des femmes et à la promotion de la santé reproductive pour tous. Ensemble, continuons à briser les tabous et à promouvoir des pratiques respectueuses et inclusives en matière de santé reproductive.

#lesheroinesdufaso #ISGSelonLaLoi #CentreODAS #OJEPC #IWD2024

Le changement climatique est un sujet d’actualité qui préoccupe de plus en plus de personnes. Les scientifiques prédisent que si nous ne prenons pas de mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences pourraient être catastrophiques. Les effets du changement climatique sont déjà visibles dans le monde entier, avec des températures record, des sécheresses prolongées, des inondations et des ouragans plus fréquents et plus intenses. Face à ces différentes évolutions, des jeunes se démarquent pour apporter leur contribution en faveur d’une justice climatique tant sur le plan national qu’international. Dans cet article, nous irons à la découverte de Illiessa SANA, un jeune militant passionné par la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.

Ingénieur en Technologies Solaires Appliquées, Illiessa SANA a très vite pris conscience des enjeux du changement climatique et en est arrivé à la conclusion que chaque citoyen doit prendre des mesures pour réduire son empreinte carbone et protéger notre planète. Depuis lors, il n’a eu de cesse de sensibiliser les gens à l’importance de la durabilité et de l’impact de nos actions sur l’environnement. Des actions qui se sont renforcés depuis son adhésion à l’association des jeunes acteurs de l’énergie (JAE) en 2019. « Mon engagement a d’abord été une motivation personnelle car étant étudiant en Technologies Solaires Appliquées on ne cessait d’aborder les questions de protection de l’environnement lors de certains cours. Cette motivation s’est davantage renforcée quand j’ai rencontré Dimitri TIENTEGA, président de l’association des JAE et initiateur du projet de Débats Énergétiques. C’était une occasion pour moi de mieux m’exprimer en tant que membre de l’équipe d’organisation et la suite de l’aventure s’est poursuivi naturellement », nous fait savoir notre activiste climat.

Sa passion et son dynamisme le distingue au sein de l’association des Jeunes acteurs de l’énergie. De 2021 à aujourd’hui, il a respectivement été responsable logistique, chargé à l’organisation et est actuellement le chargé de partenariat de cette association qui impacte. Un engagement et un leadership constant qui lui ont donné le privilège de conduire l’équipe d’organisation des Débats Énergétiques, un des projets phare de l’association aux éditions 2022 et 2023. Les Débats Énergétiques est une rencontre annuelle qui se veut un cadre d’expression des jeunes dans la lutte contre le réchauffement climatique et qui aborde diverses thématiques d’actualité.

Le parcours inspirant de Illiessa SANA lui assure la sélection de sa candidature à plusieurs rencontres internationales. Il nous en dit plus : « J’ai eu l’occasion de participer au Global Youth Climate Submit en 2021 au Bangladesh, un sommet virtuel mondial qui rassemble les jeunes acteurs du changement pour renforcer leurs compétences en leadership et leur donner les moyens de mener la lutte contre le réchauffement climatique. En 2023 en Côte d’Ivoire, j’ai pris part à la week-eco, un forum annuel qui réunit des jeunes francophones d’Afrique, d’Europe et d’Amérique dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement. Tout récemment en Novembre 2023, il a fait partie des participants du projet jeunes voix francophones au Togo, un projet de Ecolotrip axé sur la formation de 600 jeunes de 6 pays d’Afrique de l’Ouest dont le Burkina à la préservation de l’environnement, la bonne gouvernance et le maintien de la paix ». Ces différents programmes contribuent à l’outiller et à forger sa personnalité pour qu’il s’illustre comme un acteur incontournable sur les sentiers de la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.

De la question des pratiques au Burkina-Faso

De son expérience sur le terrain, Illiessa SANA estime qu’au Burkina-Faso, nous avons conscience des enjeux de la situation et sommes bien engagés dans des actions de protection de l’environnement. Pour lui, le sens élevé d’un engagement se traduit par l’engrangement de résultats très significatifs. « Pour atteindre ces résultats, nous devons unir nos forces pour un impact durable ». Il note aussi que les initiatives portées par les jeunes manquent souvent d’accompagnement et il encourage les autorités publiques à soutenir les organisations de jeunesse qui font de l’engagement communautaire leur mission de vie afin d’accélérer la construction d’un monde plus durable.  Les défis restent constants, mais il invite tous les activistes climats à maintenir le dynamisme dans la lutte, à s’améliorer continuellement et à faire preuve de résilience.

Pour une justice climatique

Pour jouer sa partition, notre activiste climat soutient les initiatives de promotion des énergies renouvelables, de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique sans oublier les initiatives de maintien de la paix et la sécurité, car dit-il, il faut une paix durable pour mener une lutte efficace. Il participe donc à des activités de sensibilisation du public en passant par les événements éducatifs ou des sessions de partage de données scientifiques pour encourager l’adoption de pratiques durables. « A l’endroit des décideurs, nous menons des plaidoyers prenant appui sur les différents enseignements tirés de nos activités aussi bien au niveau national qu’international ».

Il nourrit l’ambition d’intégrer les Nations Unies afin de participer à l’élaboration de politiques écologiques et environnementales qui tiennent compte des plus défavorisés qui subissent les conséquences des actions des zones favorisées. En effet, fervent défenseur de la justice climatique, il estime que les pays riches doivent prendre des mesures plus ambitieuses pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et aider les pays les plus vulnérables à s’adapter aux effets du changement climatique.

Alors que la COP28 s’annonce à Dubaï, Illiessa SANA aimerait adresser le message suivant aux décideurs « Nous devons travailler de sorte à ce que les plus aisés soit taxés en priorité. Il faut plus d’équilibre vis à vis des responsabilités environnementales pour favoriser le développement durable à l’échelle mondiale. Aucun pays ne doit subir désespérément les conséquences des actions néfastes d’un autre pays ».

L’avenir de la planète dépend de nos capacités, qu’elles soient collectives ou individuelles, à multiplier et diversifier les mesures de prévention et de lutte contre le changement climatique. Notre activiste climatique y croit fortement et invite les différents acteurs à une prise de conscience collective pour atteindre des résultats significatifs. Nous espérons que ce message vous parlera et que vous vous engagerez à soutenir cette lutte en faveur de la justice climatique.

En rappel, ce billet de blog est produit dans le cadre d’une campagne digitale sur l’écocitoyenneté et la justice climatique menée par plusieurs organisations de jeunesse (Les Héroïnes du Faso, AIESEC, Conseil National de la Jeunesse, AVE, FOREJ, APIA) avec l’appui de la Coalition Nationale pour l’Education Pour Tous du Burkina-Faso, OXFAM au Bukina-Faso et Danida. Cette campagne est en cours depuis le 21 Novembre 2023.

SANHOUIDI B. Dorcasse Aurélie

Nous sommes allées à la rencontre de Risnata OUEDRAOGO, une jeune passionnée et engagée pour la cause climatique. Découvrons son parcours.

Encore appelée « La Sahélienne verte », notre jeune militante est étudiante en 3^ème année de journalisme, jeune déléguée et négociatrice junior à la COP 28 à Dubaï. La cause du climat et de l’environnement sont les domaines qui font l’objet de son engagement. Son militantisme découle de la conviction profonde que nous sommes tous les gardiens de notre planète et que des actions concrètes sont cruciales. « En 2020, j’ai rejoint le jeune ministère en charge de l’énergie en tant que responsable de la communication, puis le Global Youth Biodiversity Network Francophone en tant que responsable de la communication. J’ai participé à de nombreuses conférences nationales et régionales, et en 2022 j’ai été finaliste à la compétition de plan d’affaires organisée par l’AUF, avec un projet axé sur la gestion des déchets plastiques » nous apprend Risnata d’un bout de son parcours.

En effet, elle a très vite compris l’urgence et le rôle crucial de la voix des jeunes sur les questions climatiques, d’où sa détermination à apporter sa contribution pour la préservation de la planète cet engagement ne se mène pas sans difficultés. Elle nous fait savoir que plusieurs défis freinent la mise en œuvre d’actions concrètes sur le terrain. Il y a notamment le problème de l’obtention de ressources financières suffisantes pour soutenir les initiatives climatiques et les campagnes. La charge émotionnelle liée à l’engagement et la lutte constante pour l’environnement peuvent entraîner un épuisement mental et demeure un challenge quotidien. Malgré ces défis, Risnata OUEDRAOGO propose des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité. Pour elle, il faut :

• Investir massivement dans les énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire et éolienne pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
• Protéger et restaurer les écosystèmes naturels, tels que les forêts, les mangroves et les zones humides, cruciaux pour la conservation de la biodiversité et la régulation du climat.
• Encourager des pratiques agricoles durables, comme l’agroécologie, pour minimiser l’impact sur l’environnement, préserver les sols et favoriser la biodiversité.
• Adopter des modes de vie zéro déchet et promouvoir le recyclage pour réduire la pollution et minimiser l’impact des déchets sur les écosystèmes.
• Renforcer l’éducation environnementale pour sensibiliser le public aux enjeux du changement climatique et de la biodiversité, favorisant ainsi des choix plus durables.
• Encourager les gouvernements à adopter des politiques environnementales robustes et à respecter les accords internationaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
• Mettre en place des mesures de conservation spécifiques pour protéger les espèces en danger et préserver la diversité biologique.

Notre jeune militante considère que le Burkina-Faso met en œuvre des politiques environnementales solides, encourage la durabilité et investit dans des pratiques respectueuses de l’environnement. Cependant, le niveau d’engagement dépend de divers facteurs tels que l’accès aux ressources et la sensibilisation de la population. Il est donc important de faire preuve de constance dans la sensibilisation pour une éveil de conscience massif.

Pour l’heure, elle mène des actions de sensibilisations à petite échelle et entend impacter plus de personnes avec le temps. Risnata Ouédraogo organise des conférences, des webinaires, des animations sur la place publique et sur les médias sociaux, ainsi que des actions concrètes comme des nettoyages et des reforestations pour une contribution significative à la préservation de l’environnement. Elle fait également de l’écoblogging et partage ainsi des informations, des conseils et des initiatives visant à promouvoir un mode de vie plus respectueux de l’environnement.

Elle est présentement responsable de projet au sein de GYBN Francophone (Global Youth Biodiversity Network Francophone) et participe à de nombreuses campagnes de sensibilisation. Risnata encourage chacun à s’informer, s’impliquer au niveau local, adopter des habitudes de vie durables, soutenir les organisations environnementales, et montrer l’exemple. Elle aspire à changer les mentalités, inciter à la prise de conscience sur l’urgence climatique, et œuvrer pour une implication durable des communautés.

Sa vision pour la planète est celle d’un avenir où la technologie est utilisée de manière durable, où les politiques publiques sont alignées sur la préservation de l’écosystème, et où chaque individu contribue activement à la protection de la planète. Elle appelle le public à adopter des modes de vie durables et les autorités publiques à prendre des mesures audacieuses pour la préservation de la planète. Dans ce sens, elle travaille à la création d’un journal en ligne qui parlera exclusivement de l’environnement et du climat.

Enfin, son message aux dirigeants en tant que jeune voix devant compter à la COP 28, serait d’investir massivement dans les énergies renouvelables, d’adopter des politiques strictes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et de soutenir les pays les plus vulnérables.

Risnata OUEDRAOGO nous rappelle que le changement climatique est une réalité indéniable qui menace notre planète et notre avenir commun. Elle nous encourage tous à jouer un rôle actif dans la préservation de notre environnement, soulignant que nos choix individuels ont un impact cumulatif considérable. Aux autorités publiques, elle lance un appel à prendre des mesures immédiates, mettant la santé de la planète au-dessus des intérêts politiques à court terme. Suivez son évolution de près pour ne rien rater !

Djamila TRAORE

L’un des défis les plus pressants auxquels sont confrontées les femmes et les filles vivant dans des situations de déplacement interne est l’accès à des ressources essentielles pour une gestion hygiénique de leurs menstruations. Dans ce contexte, notre association s’est engagée à fournir un soutien vital à ces femmes et filles à travers des activités de sensibilisation, de dotation en produits hygiéniques et de formation en activités génératrices de revenus. Notre récente journée de sensibilisation sur l’hygiène menstruelle et les dons aux femmes déplacées internes de Nagboudin illustre parfaitement cet engagement. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme dignité menstruelle des femmes déplacés internes et a eu lieu le 02 Juillet 2023 sou le précieux parrainage de Monsieur Daouda SANOU, dont le soutien a été déterminant pour la réussite de cette première édition.

L’objectif principal de cette activité était de fournir un soutien essentiel aux femmes et aux filles vivant dans des situations de déplacement interne par le biais de la sensibilisation sur l’hygiène menstruelle, la distribution de serviettes hygiéniques et la formation en activités génératrices de revenus.

Les objectifs spécifiques incluaient la sensibilisation de 50 femmes déplacées internes sur la gestion hygiénique des menstruations, la promotion de la santé menstruelle, la fourniture d’un soutien aux femmes par une formation en saponification et en perlage, ainsi que l’offre de kits menstruels aux bénéficiaires.

La journée de sensibilisation a débuté avec une séance d’information animée par les membres de notre association. L’objectif était d’éduquer les femmes sur les meilleures pratiques d’hygiène menstruelle et de les informer sur les différents produits disponibles, tels que les tampons, les serviettes hygiéniques réutilisables et les coupes menstruelles. Cette session interactive a permis aux participantes de poser des questions, de partager leurs expériences personnelles et d’obtenir des réponses précises à leurs préoccupations.

Ensuite, des kits d’hygiène menstruelle ont été distribués à toutes les femmes présentes. Chaque kit contenait des serviettes hygiéniques et des informations sur leur utilisation. Nous avons également mené des discussions approfondies sur l’importance de briser les tabous entourant les menstruations. L’objectif était de promouvoir une société inclusive et égalitaire où les femmes peuvent vivre leurs menstruations sans honte ni stigmatisation.

En plus de la sensibilisation et de la distribution de produits, nous avons organisé des ateliers de formation en activités génératrices de revenus. Ces ateliers comprenaient des sessions sur la fabrication de savon liquide et le perlage. L’idée derrière ces formations est de fournir aux femmes les compétences nécessaires pour entreprendre des activités lucratives, les aidant ainsi à sortir de la mendicité. En apprenant ces compétences, elles peuvent produire et vendre des produits artisanaux, améliorant ainsi leur autonomie financière.

Fatimata, une jeune femme déplacée interne et bénéficiaire de la première édition du Programme dignité menstruelle des femmes déplacées internes partage son expérience : “Avant, je trouvais difficile de gérer mes règles et cela me mettait mal à l’aise. Mais depuis que j’ai participé à l’initiative #DigniteMenstruelle, tout a changé pour moi. J’ai appris beaucoup de choses importantes lors des discussions et des formations. Maintenant, je sais comment prendre soin de moi pendant mes règles de manière sûre et propre. De plus, la formation sur le perlage et la saponification m’a permis d’apprendre de nouvelles compétences qui pourront me permettre de gagner de l’argent. Recevoir des serviettes hygiéniques gratuites a vraiment aidé ma famille, car cela coûte cher d’en acheter chaque mois. Et lorsque nous avons partagé un repas toutes ensemble, j’ai réalisé que je faisais partie d’une communauté solidaire. Aujourd’hui, je me sens plus forte et plus confiante. Je suis reconnaissante envers l’initiative #DigniteMenstruelle de m’avoir donné les outils pour mieux vivre mes règles et de m’avoir rendue plus autonome.”

La journée s’est terminée par un repas communautaire partagé, permettant à toutes les participantes de se réunir dans un esprit de solidarité et de camaraderie. Ce moment de convivialité a été suivi par une séance photo de groupe, immortalisant l’engagement de toutes les femmes présentes envers la promotion de la santé menstruelle et de l’autonomie.

Dans l’ensemble, cette journée de sensibilisation sur l’hygiène menstruelle et les dons a eu un impact significatif sur les femmes déplacées internes de Nagboudin. Elle a permis de fournir des informations cruciales et des ressources essentielles pour une gestion hygiénique des menstruations, tout en offrant des opportunités de formation pour améliorer leur situation économique. En brisant les tabous et en promouvant la santé menstruelle, nous espérons permettre à ces femmes de vivre leur vie quotidienne avec dignité et confort.

Les femmes et les filles déplacées internes font face à des défis uniques et complexes, particulièrement en matière de santé menstruelle et d’autonomie économique. Notre association, à travers des initiatives telles que le Programme dignité menstruelle des femmes déplacées internes, s’engage à fournir le soutien nécessaire pour améliorer leur qualité de vie. En travaillant ensemble, nous pouvons briser les stigmates liés aux menstruations, promouvoir la santé menstruelle et offrir des opportunités économiques durables à celles qui en ont le plus besoin. Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette première édition , en particulier notre parrain , Monsieur Daouda SANOU et nous restons déterminées à poursuivre nos efforts pour un avenir meilleur pour toutes les femmes et les filles déplacées internes.

#lesheroinesdufaso #DigniteMenstruelle #PDI

Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits de Femmes, l’ONG ASMADE en collaboration avec Carrefour International a tenu le vendredi 17 mars un panel sur le thème : « La transition numérique inclusive : défis et opportunités pour l’égalité des sexes ». L’objectif de ce panel était d’échanger sur la fracture numérique persistante observée du fait de l’absence des femmes dans l’univers du digital. Ce panel a connu la participation d’une pluralité d’acteurs.

Le digital offre un champ large d’opportunités ouvert à tous mais qui restent encore peu exploitées par les femmes. « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », thème mondial du 8 Mars 2023 nous invite à réfléchir. Un processus de réflexion dans lequel s’inscrit l’ONG ASMADE à travers la tenue de son panel marqué par deux communications et le témoignage de femmes modèles. « Réduire la fracture numérique entre les sexes : principaux défis et opportunités de l’innovation numérique pour accélérer l’égalité des sexes dans les pays en développement comme le Burkina-Faso » : c’est le thème développé par Mme Nafila Dabiré, Business Developer à Orange Digital Center. Elle relève que « les défis à relever pour atteindre l’égalité des sexes dans le digital sont énormes ». En effet, il est donné de constater que les opportunités offertes par le digital ne sont pas suffisamment exploitées par les femmes. Pour l’exploitation qui en est faite, on constate par moment une mauvaise appropriation des outils digitaux, un état de fait qui peut contribuer à entretenir une mauvaise E-réputation. Elle a donc relevé « qu’il est important qu’une synergie d’actions soit mise en place pour accompagner l’inclusion numérique des femmes ». Orange Digital Center s’inscrit dans cette dynamique à travers des formations organisées régulièrement au profit des jeunes.

Tirer profit de l’économie numérique….

Le numérique facilite aujourd’hui l’émergence de métiers digitaux. On assiste ainsi à l’émergence d’applications diverses et au développement de plusieurs services à distance. C’est un univers d’innovation et de créativité en perpétuelle évolution qui demande de l’adaptation continuelle. C’est aussi un excellent moyen pour se faire entendre. Le 2^ème intervenant M. Hermann Ouédraogo, Volontaire à Carrefour international a développé le thème « Défis et opportunités des médias numériques pour une participation citoyenne des femmes et la défense de leurs droits » : il note l’importance pour les femmes de participer à la construction du dialogue en ligne. « C’est le lieu pour les femmes de s’approprier les réseaux sociaux afin de contribuer à réduire la violence en ligne pour maintenir la paix et la cohésion sociale. » laisse t’il entendre. Il a bien entendu encourager les femmes à digitaliser leurs services pour celles qui sont dans l’entrepreneuriat. Il a aussi invité tout un chacun à réfléchir à la mise en place de solutions digitales à l’image de Burkina Yaar, Héroine Market, etc.

A la suite des deux communications, un temps de parole a été accordé à des femmes du collectif des associations de restauratrice et transformatrices de produits locaux (CARTPL). Ayant bénéficié de formations sur le marketing digital grâce au soutien de l’ONG ASMADE, elles ont donné des témoignages sur l’impact du digital à ce jour dans leurs activités respectives. Etudiants, volontaires, et représentants d’OSC ont pu s’enrichir des différents échanges. L’Association Burkinabè pour le Bien-Ëtre Familiale (ABBE), SUCO Burkina Faso, Collectif Burkinabè pour les Droits de la Femme (CBDF), Programme National de Volontariat du Burkina (PNVB) et les Héroïnes du Faso ont marqués leur présence à ce panel.

S’il ne fait aucun doute que l’usage du digital devient incontournable, il faut noter que des défis demeurent. Des mécanismes devraient être développés pour faciliter l’accès au réseau et optimiser la disponibilité d’énergie électrique pour faciliter un meilleur usage des nouvelles technologies.

#lesheroinesdufaso #IWD2023

SANHOUIDI B. Dorcasse Aurélie

Le mercredi 15 mars 2023, SUCO Burkina Faso a réuni à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes ses partenaires et alliés autour d’un panel sous le thème « L’image de la femme Burkinabè dans le monde digital : Constats, Impacts socio-économiques et perspectives pour l’égalité des sexes ». Durant trois (03) heures de temps, les participants ont pu échanger sur les enjeux liés à la thématique dans les locaux de l’Agence Faso Bara à Ouaga 2000.

Le mot de bienvenue de Mme Blanche Blakassi, représentante pays de SUCO Burkina Faso ainsi que le discours introductif de Mme Sanou Marie Colette, spécialiste du genre à SUCO Burkina Faso ont donné le ton de la rencontre. Elles n’ont pas manqué de souligner dans leurs interventions que la célébration du 08 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes reste une occasion de réfléchir sur la situation des femmes, les avancées notoires et les luttes qui restent à mener. Elles ont aussi souligné que l’égalité Homme-Femme et Droits humains est un axe prioritaire de SUCO à travers la mise en avant du leadership des femmes.

Après leurs interventions, les participants ont pu assister à une analyse de la thématique faite par le Dr Aminata Ouédraogo. Des généralités en passant par les spécificités, la définition des concepts a été déroulée et un état des lieux fait sur la place des femmes dans le digital, notamment au Burkina-Faso. Parlant d’état des lieux, il faut noter que les femmes sont largement moins intégrées dans les métiers du numérique, mais des efforts sont à noter car de plus en plus de femmes s’approprient le digital. Des dérives existent tout de même : pour exemple, certaines femmes utilisent de manière peu responsable les réseaux sociaux en exposant leurs corps ou en encourageant certains stéréotypes perdurant à l’égard des femmes.

En matière de digitalisation, on observe que des avancées sont engrangées. Cependant, la fracture numérique demeure et la parité n’est pas encore acquise. Pour le Dr Aminata Ouédraogo « Il est nécessaire que l’on encourage les femmes à explorer les opportunités du numérique et que l’on fasse la promotion des femmes à fort impact qui ont conquis le digital pour encourager celles qui ont toujours des doutes à se lancer ». Elle a cité des profils en exemple dont Bassératou Kindo, entrepreneure digitale et promotrice du média en ligne Mousso News.

L’ONG APIL, Jeunesse Volontaire pour l’Environnement (JVE), Women Environmental programme (WEP), l’association Yelemani, Educommunicafrik, Carrefour International étaient entre autres les organisations présentes à ce panel. Des échanges, tous les participants s’accordent à dire qu’il est important de mettre l’accent sur la mise en place de cadre de renforcement de capacités pour outiller les femmes sur l’appropriation des opportunités du numérique. Au-delà, il faut coacher les femmes pour qu’elles se fassent davantage confiance et affirment leur leadership.  Les femmes sont des ‘’wonderwoman’’ qui réalisent un travail remarquable à tous les niveaux. Elles méritent d’être mise en lumière et c’est un défi que nous devons relever ensemble en intégrant la masculinité positive. Les Héroïnes du Faso qui étaient représentées à cette activité s’y engagent !

Pour information, SUCO est une organisation de coopération internationale établie à Montréal qui rassemble des gens, des savoirs et des ressources pour renforcer l’autonomie des personnes, des organisations et des collectivités.  L’organisation est présente dans plusieurs pays dont le Canada, le Burkina Faso, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, etc.

#lesheroinesdufaso #IWD2023

SANHOUIDI B. Dorcasse Aurélie

Après un renforcement de capacités tenu le mardi 28 juin 2022 sur la thématique des VBG porté sur la prise en charge des victimes, un atelier de réflexion et d’élaboration de messages de plaidoyer s’est tenu à la suite le 29 mai 2022. Ce fût l’occasion pour les participantes de formuler des engagements individuels mais surtout collectifs de lutte contre toutes les formes de violences basées sur le genre et la prise en charge effective de femmes victimes de VBG. Une activité qui rappelons-le, s’inscrit dans le cadre du projet ‘’La caravane des Héroïnes du Faso’’ financé par l’initiative VoixEssentiELLEs,

De l’identification des cibles du plaidoyer à la bonne formulation des messages, les participantes ont pu bénéficier de recommandations et conseils pratiques pour la rédaction de messages de plaidoyer impactant et la mise en œuvre d’une campagne digitale réussie. Cette session de rédaction de messages de sensibilisation mais aussi de plaidoyer a été menée sous la directive de Bassératou KINDO, journaliste et blogueuse burkinabè.

Pour y arriver, huit (08) groupes ont été constitués afin de réfléchir de manière individuelle et collective à des messages de plaidoyer à adresser aux jeunes filles/femmes, aux parents et aux détenteurs de pouvoirs publics. Durant des heures, la réflexion a été menée par groupe et plusieurs messages ont été proposés selon les cibles définies. Un brainstorming collectif a ensuite eu lieu pour la lecture, l’amendement et la sélection des messages qui seront utilisés pour la campagne de plaidoyer et de sensibilisation. Nul n’étant exempt de VBG, les messages ont été inspirés de vécus personnels et des réalités auxquelles nous sommes confrontées au quotidien en tant que femme.  

Nous menons des actions pour l’élimination des inégalités entre les genres et ambitionnons impacter davantage par des actions de plaidoyer. L’intégration du digital dans cette dynamique se veut donc une occasion d’amplifier les voix silencieuses pour montrer aux victimes qu’elles ne sont pas seules dans cette lutte, d’interpeller les parents qui sont souvent complices ou auteurs de VBG. Il est aussi question d’interpeller les pouvoirs publics à veiller à l’application effective du cadre juridique existant en matière de prise en charge des victimes de VBG et à durcir l’application des lois pour que les auteurs soient punis à la hauteur de leurs actes.

Des affiches et une vidéo de sensibilisation marqueront la mise en œuvre de cette campagne digitale. Pour ce faire, cette journée d’élaboration de messages a pris fin sur la prise de photos significatives en groupe qui serviront d’illustration aux messages. Des séquences vidéo ont également été filmées en vue de la réalisation d’une capsule vidéo et rendez-vous a été donné du lundi 4 juillet au mercredi 6 juillet pour la mise en œuvre de la campagne digitale.

#lesheroinesdufaso #VoixEssentiELLEs #StopVBG #LaCaravanedesheroines #LutterPourCeQuiCompte

B. Aurélie SANHOUIDI

Les VBG se sont vues accentuées ces dernières années au Burkina-Faso du fait des crises sanitaire et sécuritaire. Nous en voulons pour preuve une étude menée au Burkina-Faso en 2020 par l’UNFPA et le Ministère de la femme avec entre autres pour conclusion que 34,6% de femmes subissent des violences physiques contre 20,5% chez les hommes, et 25,4% de femmes subissent des violences sexuelles contre 5,7% chez les hommes. Il ne fait donc aucun doute que la lutte contre les VBG nécessite une synergie d’actions, un regard nouveau sur la question et l’application effective des instruments juridiques existants. Nous avons bien conscience que cela ne se fera pas sans la sensibilisation, raison pour laquelle nous entendons mener des actions de plaidoyer.

Pour y arriver, nous renforçons incessamment les capacités de nos membres. Deuxième formation du genre dans le cadre du projet ‘’La caravane des Héroïnes du Faso’’ financé par l’initiative VoixEssentiELLEs, le mardi 28 juin 2022 ce sont une vingtaine de jeunes filles qui ont vu leurs connaissances être renforcées sur la thématique des Violences Basées sur le Genre. La formation avait pour but d’orienter davantage la réflexion sur la problématique de la prise en charge des femmes victimes de VBG. De l’évocation de cas pratiques en passant par une contextualisation du thème aux réalités de notre pays, les connaissances des participantes ont été approfondies sur les concepts clés, les types de violences, les causes des VBG et leurs conséquences.  Les instruments et le cadre juridique de prise en charge des victimes de VBG ont également été parcourus.

Cette formation a été assurée par Bassératou KINDO, journaliste et blogueuse burkinabè. Ponctuée par des échanges interactifs, on peut retenir que les VBG prennent racine dans les familles et sont entre autres à l’origine de facteurs culturels et institutionnels. Cette formation a ainsi permis d’outiller les participantes pour l’élaboration de message de plaidoyer en vue de sensibiliser le grand public. C’est fort du manque de prise en charge effectif des victimes de VBG et de la non application du cadre juridique existant que le projet ‘’La Caravane des Héroïnes du Faso ‘’ a centré ses actions de plaidoyer sur la question.

Pour rappel, une caravane de plaidoyer a été menée dans les villes de Koudougou et Bobo-Dioulasso du 30 mars au 2 Avril pour plaider en faveur d’une prise en charge holistique (sanitaire, psychologique, juridique) des femmes victimes de VBG. Cette formation s’est donc voulue une continuité pour renforcer le plaidoyer mené sur le terrain par une campagne digitale qui viendra clore les activités du projet débuté en janvier 2022.

#lesheroinesdufaso #VoixEssentiELLEs #StopVBG #LaCaravanedesheroines #LutterPourCeQuiCompte

B. Aurélie SANHOUIDI