Leadership et Engagement social https://www.lesheroinesdufaso.com Parce que chaque femme est une héroïne Wed, 23 Aug 2023 17:25:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.6 https://www.lesheroinesdufaso.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-IMG-20190622-WA0110-32x32.jpg Leadership et Engagement social https://www.lesheroinesdufaso.com 32 32 Passion et dévouement : Portrait de Djamiratou ZOROM, une jeune humanitaire engagée https://www.lesheroinesdufaso.com/2023/08/24/passion-et-devouement-portrait-de-djamiratou-zorom-une-jeune-humanitaire-engagee/ https://www.lesheroinesdufaso.com/2023/08/24/passion-et-devouement-portrait-de-djamiratou-zorom-une-jeune-humanitaire-engagee/#respond Thu, 24 Aug 2023 07:30:00 +0000 https://www.lesheroinesdufaso.com/?p=1671 Lire la suite…]]> Dans le contexte burkinabè où chaque acte de solidarité revêt une importance capitale, je vous convie à découvrir l’histoire de Djamiratou Natounkelsba Nadege ZOROM. Cette jeune femme, que j’ai eu l’opportunité d’interroger à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire, incarne un modèle de leadership et d’inspiration.

  • Pouvez-vous vous présenter brièvement et nous parler de votre parcours professionnel dans le domaine de l’humanitaire ?

Je suis DJAMIRATOU NATOUNKELSBA NADEGE ZOROM, officier des affaires civiles au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Mon poste est basé à Tombouctou, l’une des régions les plus durement touchées par le conflit au Mali. Mon travail consiste à collaborer avec des organisations de femmes et de jeunes dans le but de promouvoir la protection des civils, renforcer la cohésion sociale, faciliter la reconstruction et la résilience. Cela inclut des activités telles que la médiation, le dialogue communautaire ainsi que la gestion endogène des conflits.

    Avant de rejoindre la MINUSMA, j’ai occupé le poste de spécialiste de l’engagement des jeunes dans la lutte contre le VIH en situation d’urgence au sein de l’UNICEF Burkina Faso. Mon rôle consistait à travailler avec des jeunes évoluant dans des zones d’insécurité, en particulier de jeunes filles qui étaient les plus vulnérables à cette insécurité. J’ai également eu l’opportunité de collaborer avec L’ONG Think Peace en tant que Field Officer , au sein d’une équipe remarquable, pour surveiller la situation des droits humains et des questions de genre dans les régions affectées par l’insécurité dans la zone des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso).

    • Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans le domaine de l’humanitaire ? Y a-t-il eu un événement ou une expérience particulière qui a joué un rôle dans votre décision ?

    La Croix-Rouge Burkinabè constitue une institution à laquelle j’ai toujours été dévouée, source d’enseignements inestimables pour ma part. Actuellement, j’assume la fonction de présidente nationale de la jeunesse au sein de cette vénérable organisation. Je considère que l’origine de ma passion pour ce domaine prend racine au sein de cette institution qui se distingue par un système de mentorat et d’implication des jeunes solidement établi. Elle déploie même des programmes dédiés aux enfants pour les instruire dans les domaines du secourisme et de l’engagement communautaire.

    À la lumière de ces aspects, je nourris la conviction que mon attachement à ce que j’apprenais a favorisé le développement de mon intérêt, me poussant à désirer approfondir mes connaissances et à persévérer par pur amour de la cause.

    • Quelles sont les valeurs et les motivations qui vous animent dans votre travail au sein de l’humanitaire ? Comment trouvez-vous l’inspiration pour continuer à aider les autres dans des circonstances souvent difficiles ?

    Je mentionnerai l’amour et la solidarité comme les fondements de ma motivation. L’amour, car mon engagement est teinté d’une profonde joie lorsque je médite sur les retombées de mes actions. Quant à la solidarité, il me semble que chaque individu a une responsabilité envers celle-ci, qu’elle puisse se manifester de multiples manières, à condition de choisir la voie qui permet d’exprimer cette solidarité au mieux. Mon esprit est entièrement concentré sur les résultats que mon acharnement peut engendrer.

    Un exemple concret est observé lors de mon travail auprès des jeunes filles, parmi lesquelles nombreuses ont évolué pour devenir des ambassadrices de lutte contre les mécanismes négatifs d’adaptation tels que la promiscuité, la prostitution et l’extrémisme violent. Cette transformation s’est opérée au sein des sites d’accueil pour les personnes déplacées internes ou au sein des communautés impactées par les mouvements de populations. Cette réalité m’a procuré une satisfaction profonde. Lorsque de tels moments se matérialisent, je ressens une profonde gratitude et mon unique aspiration est de persévérer, d’accroître mes efforts. À ces instants précis, nous réfléchissons aux défis que nous avons su surmonter, renforçant notre détermination à affronter les obstacles futurs, forts de la certitude que nous saurons les surmonter.

    • Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre rôle dans l’organisation humanitaire pour laquelle vous travaillez ? Quelles sont vos principales responsabilités au quotidien ?

    Je collabore étroitement avec des organisations internationales qui jouent le rôle de partenaires d’implémentation. Ces partenaires mettent en œuvre les projets et programmes en collaboration avec des organisations de la société civile (OSC) dédiées à la jeunesse et aux femmes, contribuant ainsi à renforcer la cohésion sociale et la résilience. Mon rôle consiste à veiller à ce que les projets correspondent effectivement aux besoins des bénéficiaires, à garantir que leur impact soit tangible et durable. J’assure également que nos partenaires comprennent les procédures de financement, assument les différentes responsabilités et, surtout, adhèrent aux valeurs des Nations Unies.

    La réalisation de ces objectifs exige de ma part la tenue de réunions régulières, qu’elles soient quotidiennes ou hebdomadaires, et la réalisation de sorties de supervision. De plus, la rédaction de rapports se révèle incontournable pour rendre compte de nos avancées et évaluations.

    • Quels sont les défis les plus importants auxquels vous êtes confrontée dans votre travail ? Pouvez-vous partager une réalisation particulièrement gratifiante que vous avez vécue en tant qu’humanitaire ?

    Le principal défi réside dans l’imprévisibilité des circonstances. Il est tout à fait possible de se trouver confronté à des situations complexes où les moyens de répondre efficacement aux besoins des populations touchées sont limités voire inexistants. Ces situations peuvent découler de facteurs politiques ou d’une montée en puissance de l’insécurité. Dans la plupart des cas, cela exige une adaptation rapide des plans et une réorientation des actions.

    En ce qui concerne des anecdotes, bien qu’il y en ait pléthore, je me souviens avoir supervisé un projet axé sur l’autonomisation des femmes dans des zones en situation d’urgence. Pour la première phase, le programme visait à former une vingtaine de femmes dans le domaine de leur choix et à les soutenir dans leurs démarches. Les résultats furent probants, ces femmes se sont affirmées de manière remarquable. Cependant, un an plus tard, j’ai eu l’opportunité de croiser l’une d’entre elles. Elle s’était spécialisée dans le maraîchage, elle était élégamment vêtue et conduisait une mobylette. Bien que je ne l’ait pas immédiatement reconnue, son visage me semblait familier. Elle a rapidement évoqué le projet, exprimant sa gratitude pour l’opportunité qu’il lui a offerte de réaliser des choses qu’elle n’aurait jamais envisagées auparavant dans sur le camp de déplacés internes. Grâce au projet, elle a pu améliorer considérablement la vie de ses enfants en leur offrant une meilleure éducation. Sa narration touchante comprenait même le fait que son mari avait abandonné son activité précédente pour la rejoindre dans son entreprise. Cette expérience fut profondément émouvante, transcendant les attentes initiales du projet.

    • Le travail humanitaire peut être émotionnellement et physiquement éprouvant. Comment parvenez-vous à maintenir votre bien-être mental et émotionnel tout en faisant face aux situations difficiles ?

    Dans l’exercice de mes fonctions, je suis constamment en quête d’une source d’inspiration ou d’un élément positif qui maintienne mon moral au sommet. Il peut s’agir d’un événement marquant ou d’une personne qui illumine ma journée et me revitalise. C’est une démarche qui me procure réconfort et joie, m’empêchant de succomber à une fatigue émotionnelle. Je dois reconnaître la chance que j’ai eue de travailler aux côtés de collaborateurs exceptionnels. Cette dimension joue un rôle crucial dans la qualité de l’énergie que l’on investit dans un travail d’équipe. Les valeurs de bienveillance, d’écoute attentive et de gentillesse sont des éléments fondamentaux au sein d’une équipe, et j’entreprends toujours d’instaurer cette atmosphère du mieux que je le peux. Dans un tel environnement, il est toujours possible de faire face collectivement aux éventuelles difficultés qui se présentent, ce qui renforce le tissu de notre cohésion.

    • Le travail humanitaire implique souvent de collaborer avec des équipes diverses et des cultures variées. Comment gérez-vous ces interactions et favorisez-vous une collaboration efficace ?

    D’après la majorité de mes amis et collaborateurs, je suis une personne très ouverte d’esprit, et j’ai une grande capacite à aller au-delà de l’apparence et la culture des individus. Par exemple à Tombouctou j’ai vite appris quelques expressions la langue locale, le sonrhaï. Aussi, je participe aux rencontres communautaires habillée de « Dempe, » (le style vestimentaire touareg et d’autre tribu de la région. Les femmes s’enroulent tout le corps d’un beau tissu leger). Mes collègues viennent des quatre coins du monde et c’est juste magnifique de pouvoir chaque jour après d’eux et aussi de faire voyager notre culture et nos habitudes du Burkina Faso.  Pour moi, cette grande diversité est une opportunité de voyager à travers autres.

    • Pouvez-vous nous raconter une histoire ou un moment où vous avez vu directement l’impact positif de votre travail sur les personnes que vous aidez ?

    Avec mon équipe, nous avons mis en œuvre des Comités locaux de réconciliation. Après les avoir dotés des compétences nécessaires et les avoir mis en place, le nombre de conflits de premier niveau résolus a été remarquable, évitant ainsi des catastrophes potentielles entre différentes communautés. Le cadre que nous avons établi un an auparavant a grandement contribué au processus de gestion des conflits. Je peux observer un impact immédiat dans certaines activités, comme lors de la mise en place des activités de Cash transfert, de la distribution de kits de dignité ou encore de l’accompagnement scolaire. Ces petites actions apportent une véritable source de joie aux ménages, et lorsqu’on en ressent les retombées positives, cela est tout simplement extraordinaire.

    • Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent poursuivre une carrière dans le domaine de l’humanitaire ? Y a-t-il une citation ou une philosophie qui vous guide dans votre travail ?

    Je souhaiterais exprimer ceci : avant de choisir de suivre cette voie professionnelle, assurez-vous de deux aspects essentiels. Tout d’abord, que votre motivation ne soit pas exclusivement guidée par la quête d’argent, car vous pourriez être enclin à abandonner dès que les premières difficultés se présenteront. Cette carrière est d’une complexité saisissante. Et ensuite, sachez ce qui vous y amène, et ayez la conviction que ce que vous recherchez individuellement à travers cette voie n’a pas de valeur monétaire.

    • En cette Journée mondiale de l’aide humanitaire, quel message souhaiteriez-vous partager avec le monde en ce qui concerne l’importance de l’aide humanitaire et de l’engagement envers les personnes dans le besoin ?

    Je tiens à souligner que nous portons tous une responsabilité intrinsèque envers les individus qui ont été touchés par des catastrophes, qu’elles soient naturelles ou anthropiques. Il est de notre devoir de matérialiser cette capacité inhérente à la nature humaine, celle de démontrer compassion et générosité envers nos semblables plongés dans des périodes de crise et de vulnérabilité. C’est un devoir qui transcende les frontières de notre propre existence et qui résonne profondément avec l’essence de notre humanité.

    #lesheroinesdufaso #WorldHumanitarianDay #WHD2023 #leadershipfeminin

    ]]>
    https://www.lesheroinesdufaso.com/2023/08/24/passion-et-devouement-portrait-de-djamiratou-zorom-une-jeune-humanitaire-engagee/feed/ 0
    Paix et sécurité Burkina Faso : et si on essayait avec les jeunes ? https://www.lesheroinesdufaso.com/2022/04/11/paix-et-securite-burkina-faso-et-si-on-essayait-avec-les-jeunes/ https://www.lesheroinesdufaso.com/2022/04/11/paix-et-securite-burkina-faso-et-si-on-essayait-avec-les-jeunes/#respond Mon, 11 Apr 2022 16:29:00 +0000 https://www.lesheroinesdufaso.com/?p=1358 Lire la suite…]]>

    SEM Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies dès son entrée en fonction a fait de la prévention, notamment des conflits violents, une priorité. Il disait que : « La participation active des jeunes peut faire sensiblement pencher la balance lorsqu’il s’agit de conjurer la violence et les guerres. Cette contribution doit être reconnue, soutenue et encouragée comme une condition préalable indispensable à l’aboutissement des efforts déployés pour établir une paix durable. ».

    En septembre 2015, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 2250 qui engage l’ONU, les Etats, et la Société Civile à faire avancer la participation des jeunes à la consolidation de la paix, la prévention et leur protection contre les effets néfastes des conflits. Suivront les résolutions 2419 et 2535 qui s’investissent dans la même lancer à faire des jeunes, des acteurs à titre plein de la transformation positive des conflits et la co-construction d’une paix inclusive et durable. Les Nations Unies à travers ces résolutions s’engagent, exhortent les Etats et encouragent la Société Civile à implémenter des actions visant à intégrer la dimension jeune dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Au niveau des Etats la mise en œuvre de l’Agenda Jeunesse Paix (PAN) et sécurité devait s’opérationnaliser à travers des Plans d’Actions Nationaux (PAN) en prenant en compte les recommandations des résolutions 2250, 2419, 2535, les besoins des jeunes et les enjeux socio-économiques et sécuritaires des Etats.  De nos jours, 100 pays sur 190 ont adopté au moins un plan d’action national.

    Depuis l’adoption de la résolution 2250, le Burkina Faso est toujours à la traine. Jusqu’à ce jour, pays ne dispose pas de Plan d’Action National de mise en œuvre de l’agenda Jeunesse Paix et Sécurité. Pourtant, la thématique est plus que d’actualité au regard de la situation socio-politique et sécuritaire. L’urgence nous impose de considérer la jeunesse burkinabè comme un atout de transformation profonde de notre société et non comme un danger. Le chômage, l’extrême pauvreté, l’analphabétisme sont des portes ouvertes à l’extrémisme des jeunes. Lorsque leurs besoins spécifiques ne sont pas pris en compte, ce sentiment d’exclusion et de marginalisation conduit les jeunes à devenir des acteurs de premier plan dans les conflits : Ils alimentent les tensions et s’engagent dans les affrontements. Ils sont également les premiers en termes de victimes. Lorsque des milliers d’écoles sont fermées, ce sont les jeunes qui en payent le plus lourd tribut. Pire, les jeunes filles demeurent les plus grandes victimes de violences sexuelles dans les conflits. C’est pourquoi il est essentiel d’accroitre le leadership de jeunes, leurs capacités techniques et opérationnelles afin qu’ils ne soient plus des acteurs des conflits, mais plutôt des acteurs de la construction d’un Burkina Faso de paix.   Graeme Simpson, auteur principal de l’étude commandée par le Conseil de Sécurité de l’ONU intitulée  Les absents de la paix : étude indépendante sur la jeunesse, la paix et la sécurité, est catégorique : « Tant que nous ne nous attaquerons pas au problème de l’exclusion des jeunes, nous ne pourrons pas empêcher les problèmes de l’extrémisme des jeunes ».

    L’Association Development by Young People (ADYP) est engagée depuis sa création à l’édification d’une jeunesse encline à la paix et résolument engagée dans le développement du Burkina Faso. Elle note que l’absence d’un cadre structuré d’actions en faveur de l’intégration de la jeunesse dans les politiques publiques en lien avec la paix constitue un obstacle majeur à la participation effective des jeunes dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix.  C’est pourquoi elle interpelle l’Etat, les Partenaires Techniques et Financiers et la Société Civile à œuvrer pour la mise en œuvre de l’agenda Jeunesse Paix et Sécurité au Burkina Faso.

    • A l’endroit de l’Etat :

    Adopter et mettre en œuvre un Plan d’Action National de mise en œuvre des résolutions 2250, 2419 et 2535 du Conseil de Sécurité des Nations Unies

    Impliquer les jeunes et organisations de jeunes dans les processus de paix au niveau international, national et local

    Intégrer la dimension jeunesse dans les politiques publiques de développement en prenant en compte les besoins spécifiques et intersectionnés des jeunes

    Accroitre la présence active des jeunes dans les instances de prise de décision (gouvernement, parlement, collectivités territoriales)

    • A l’endroit des partenaires techniques et financiers :

    Accroitre le financement des initiatives de consolidation de la paix des jeunes

    Orienter les actions de promotion de la paix vers l’implication des jeunes et des femmes

    Appuyer le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des organisations de jeunes sur la planification, la mise en œuvre et l’évaluation de projets de « peacebuilding »

    • A l’endroit des Organisations de jeunes et OSC œuvrant dans l’agenda jeune paix et sécurité :

    Promouvoir des actions concertées, cohérentes à fort impact social visant la participation effective des jeunes à la consolidation de la paix

    Fédérer les énergies afin d’accélérer et d’intensifier le plaidoyer pour la mise en œuvre de l’agenda Jeunesse-Paix et Sécurité au Burkina Faso

    Promouvoir l’expertise des jeunes dans la réalisation des projets de consolidation de la paix

    La jeunesse burkinabè sera ce que le Burkina Faso aura fait d’elle. Le Burkina Faso sera ce que la jeunesse aura fait de lui. Alors construisons avec la jeunesse, le Burkina que nous voulons : un Burkina Faso de paix et de prospérité.

    ]]>
    https://www.lesheroinesdufaso.com/2022/04/11/paix-et-securite-burkina-faso-et-si-on-essayait-avec-les-jeunes/feed/ 0
    Kombib Suur Koece : les Héroïnes du Faso renforcent leurs capacités https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/12/05/kombib-suur-koece-les-heroines-du-faso-renforcent-leurs-capacites/ https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/12/05/kombib-suur-koece-les-heroines-du-faso-renforcent-leurs-capacites/#respond Sat, 05 Dec 2020 16:51:00 +0000 https://www.lesheroinesdufaso.com/?p=1155 Lire la suite…]]>

    Du Mercredi 02 Décembre au Samedi 05 Décembre 2020, nous avons participé à un atelier de formation de 61 jeunes de la commune de Ouagadougou sur l’approche Redevabilité adaptée aux jeunes (RAJ)

    Pendant ces quatre jours nous avons énormément appris en terme de participation citoyenne, de veille citoyenne, de redevabilité, de valeurs démocratiques, de patriotisme… Nous avons jugé nécessaire de partager ce que nous avons appris avec vous nos fidèles lecteurs, afin qu’à votre tour, vous soyez des relais de la bonne gouvernance et de la participation citoyenne dans vos provinces, vos régions, vos villes, vos villages, vos communes, vos arrondissements et vos quartiers.

    Pourquoi Kombib Suur Koecé ?

    Kombib Suur Koecé ( en langue mooré) signifie en langue française ” Le cris de cœur des jeunes ” autrement dit ” la participation citoyenne des jeunes “.

    En partenariat avec l’Union Européenne, l’ONG Children Believe, le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) et la Plateforme Nationale des Jeunes pour les Objectifs du Développement Durable (PNJ-ODD) ont initié le projet ” Kombib Suur Koecé ” ou ” Participation Citoyenne des Jeunes. Ledit projet a été lancé officiellement le 29 Mai 2020 à Ouagadougou. Ce lancement a également connu des sessions de formation de 48h pour le renforcement de capacités de quarante (40) jeunes sentinelles venues des régions du Centre, du Centre-Est et de l’Est. A travers le Projet Kombib Suur Koecé, au moins 1000 jeunes dans ces 3 régions seront mobilisés et initiés à la Redevabilité Adaptée aux Jeunes pour contribuer au changement positif dans leurs différentes communautés.

    C’est dans cette dynamique, que sept jeunes de notre réseau dont cinq femmes et deux hommes ont pris part à ladite activité. Ce fut une occasion pour nous, d’approfondir nos connaissances en terme de redevabilité adaptée aux jeunes (RAJ).

    ” La participation citoyenne ne se limite pas aux critiques et aux interpellations, mais doit se traduire également par des actions concrètes “.

    Monsieur BOLOGO Yacouba, le coordonnateur du projet ” Kombib Suur Koecé “
    Qu’en est t’il de la redevabilité adaptée aux jeunes (RAJ) ?

    La redevabilité adaptée aux jeunes est une approche novatrice qui veut faire des jeunes, un moteur de développement de leur communauté en leur inculquant l’esprit citoyen responsable et actif. En effet, cette approche va contribuer à rendre effective la participation citoyenne des jeunes. En d’autres termes, la redevabilité adaptée aux jeunes veut :

    • Une implication effective des jeunes dans la promotion des valeurs démocratiques
    • Une responsabilisation effective des jeunes dans le développement de leur communauté
    • Un renforcement et une implication effective des jeunes dans la gestion de la communauté
    • Faire des jeunes d’âge compris entre 18 et 35 ans des acteurs de changement.

    La Redevabilité adaptée aux jeunes (RAJ) a trois piliers que sont :

    • Le diagnostic : c’est l’état des lieux, le processus par lequel le jeune bâti ses connaissances par rapport à une situation donnée.
    • l’Analyse : consiste à rassembler les informations recueillies et les soumettre à discussion avec le reste de la communauté jeunes pour aboutir à un point de vue unique et renseigné de la situation réelle.
    • l’Action : c’est une suite logique de l’analyse et va permettre de dégager les actions qu’on envisage mettre en oeuvre pour la résolution du problème.

    Ce fut une très belle opportunité pour nous de participer à ces différents ateliers sur la participation citoyenne des jeunes. Nous n’avons qu’un seul pays, et c’est un devoir pour tout un chacun de nous de servir utilement son pays. C’est la raison pour laquelle nous nous engageons sur la base de toutes les connaissances apprises à être des exemples dans nos différentes communautés.

    Étant dans la dynamique de la campagne #OrangeTheWorld nous avons attachés des foulards orange au cou pour traduire notre solidarité à l’égard de toutes les femmes victimes de diverses formes de violences dans notre pays le Burkina Faso.

    Les Héroïnes du Faso, parce que chaque femme est une héroïne !

    ]]>
    https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/12/05/kombib-suur-koece-les-heroines-du-faso-renforcent-leurs-capacites/feed/ 0
    Afrik’Etoiles : les Héroïnes du Faso font de l’autonomisation de la femme leur cheval de bataille. https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/08/13/afriketoiles-les-heroines-du-faso-font-de-lautonomisation-de-la-femme-leur-cheval-de-bataille/ https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/08/13/afriketoiles-les-heroines-du-faso-font-de-lautonomisation-de-la-femme-leur-cheval-de-bataille/#respond Thu, 13 Aug 2020 16:22:00 +0000 https://www.lesheroinesdufaso.com/?p=924 Lire la suite…]]>

    C’est avec beaucoup de plaisir et d’allégresse que nous partageons avec vous cette interview vidéo que notre présidente fondatrice a accordé le mois dernier à AFRIK EVEIL qui est une organisation à but non lucratif qui promeut l’entrepreneuriat des jeunes.

    Nous avons été agréablement surprises et honorées que le choix de AFRIK EVEIL se porte sur notre communauté naissante. Nous traduisons nos sincères et chaleureux remerciements à la brillante et dynamique équipe de AFRIK EVEIL pour cette belle considération à notre égard.

    Si vous voulez savoir pourquoi nous existons et nos motivations, vous pouvez lire l’interview en suivant le lien ci-dessous??

    Les héroïnes du Faso, parce que chaque femme est une héroïne.

    ]]>
    https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/08/13/afriketoiles-les-heroines-du-faso-font-de-lautonomisation-de-la-femme-leur-cheval-de-bataille/feed/ 0
    Action des Héroïnes du Faso contre la COVID-19 : la lutte contre le coronavirus se poursuit sans relâche sur le terrain. https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/06/22/action-des-heroines-du-faso-contre-la-covid-19-la-lutte-contre-le-coronavirus-se-poursuit-sans-relache-sur-le-terrain/ https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/06/22/action-des-heroines-du-faso-contre-la-covid-19-la-lutte-contre-le-coronavirus-se-poursuit-sans-relache-sur-le-terrain/#respond Mon, 22 Jun 2020 14:35:00 +0000 https://www.lesheroinesdufaso.com/?p=890 Lire la suite…]]>

    Pour une contribution à la lutte contre la maladie à Coronavirus, nous avons initié depuis mi-mars une campagne digitale de sensibilisation à travers des affiches et des vidéos pour rappeler les mesures d’hygiène et les gestes barrières.

    En plus de la campagne digitale de sensibilisation , nous avons débuté dans la matinée de ce lundi 22 Juin 2020 des opérations terrain pour un plus grand impact. Les jeunes filles et femmes, étant au cœur de nos missions, nous initierons pendant 10 jours avec nos bénévoles engagées et déterminées dans la lutte contre la COVID-19 des sorties terrains pour nous enquérir de la situation des femmes des marchés et yaars de Dassasgho et Borgo, de nos mamans de la zone industrielle de Kossodo, des femmes résidentes dans le quartier Toudoubweogo, des vendeuses de fruits et céréales au bord des goudrons mais également des jeunes filles de quelques établissements de la place.

    Nous sommes convaincues que ces sorties terrains seront de belles expérience sans doute, dans la mesure ou nous allons discuter, échanger avec nos mamans, nos sœurs pour avoir une idée sur comment elles s’adaptent à cette crise sanitaire mais surtout sur l’impact de cette dernière sur leurs différentes activités. Nous profiterons de l’occasion pour rappeler le respect des gestes barrières, le port du masque et inviter nos mamans et nos sœurs à adopter les bonnes attitudes pour se protéger de la Covid19 et freiner sa propagation.

    Des masques, du gel hydroalcoolique et du savon seront distribués en guise de notre soutien pour les situations difficiles que chacune d’elle traverse à cause de la crise sanitaire.

    Les Héroïnes du Faso, parce que chaque femme est une héroïne.

    #StopCovid19 ##lesheroinesdufaso

    ]]>
    https://www.lesheroinesdufaso.com/2020/06/22/action-des-heroines-du-faso-contre-la-covid-19-la-lutte-contre-le-coronavirus-se-poursuit-sans-relache-sur-le-terrain/feed/ 0
    Leadership et engagement social en milieu scolaire: les jeunes filles commencent à prendre conscience de leur rôle dans la société. https://www.lesheroinesdufaso.com/2019/12/18/leadership-et-engagement-social-en-milieu-scolaire-les-jeunes-filles-commencent-a-prendre-conscience-de-leur-role-dans-la-societe/ https://www.lesheroinesdufaso.com/2019/12/18/leadership-et-engagement-social-en-milieu-scolaire-les-jeunes-filles-commencent-a-prendre-conscience-de-leur-role-dans-la-societe/#respond Wed, 18 Dec 2019 08:15:00 +0000 https://www.lesheroinesdufaso.com/?p=522 Lire la suite…]]>

    Le Jeudi 5 Décembre 2019 à 15h00mn s’est tenue du côté de la salle de conférence du Lycée de la Jeunesse, une conférence sur le leadership et l’engagement social en milieu scolaire. Cette conférence qui s’inscrit dans le cadre des activités de la Fondation Adama Abdoulaye TOURÉ avait pour objet d’enseigner et inspirer des compétences en leadership, mais aussi d’encourager la participation des élèves et étudiantes à la vie communautaire. Cette conférence a comptabilisé au total 149 participants dont 87 jeunes filles élèves et étudiantes.

    En rappel la Fondation Adama Abdoulaye TOURÉ pour la science et l’éducation est une association apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif en mémoire de feu Adama Abdoulaye TOURÉ. Elle a pour objet d’accroître l’effectivité du soutien apporté par les autres acteurs dans le domaine de l’éducation et de la science.

    Farida Tiemtoré, secrétaire stagiaire de la Fondation Adama Abdoulaye TOURÉ

    Mademoiselle Tiemtoré Farida, secrétaire stagiaire de la Fondation a assuré le bon déroulement de la conférence en tant que modératrice. Le programme de la conférence était le suivant:

    • Le discours de Monsieur Aziz Touré, membre du Conseil d’administration de la Fondation
    • La présentation des différents intervenants
    • Les différentes communications
    • Les questions et échanges

    La cérémonie a debuté avec le mot de bienvenue de Monsieur Aziz Touré, qui a remercié les participants pour l’intérêt porté à l’activité à travers la forte mobilisation. Il a aussi rappelé les objectifs et missions de la Fondation et avant de donner le son de la conférence a exhorté les élèves et étudiants à profiter au maximum de ce cadre d’échanges qui leur sera sans doute bénéfique.

    Monsieur Aziz Touré, membre du Conseil d’administration de la Fondation Adama Abdoulaye Touré

    Après le discours de Monsieur Aziz Touré, c’était la présentation et les différentes communications des intervenants. Les intervenants étaient au nombre de quatre dont trois héroïnes.

    Monsieur Afize Ouedraogo, président de l’association Koura

    La première communication était celle de Monsieur Afize Ouedraogo. Il est le président de l’association Koura. Il a parlé de son expérience en tant que jeune engagé, l’initiative de son association qui favorise le développement de l’innovation et du leadership chez les jeunes. À travers son partage d’experiences, il a invité les jeunes à commencer à vivre utile en menant des actions s’inscrivant dans le cadre des intérêts de la communauté.

    Madame Faouzia Ouedraogo, responsable sponsoring et partenariats de l’association Play and Give

    La deuxième communication était celle de Madame Faouzia Ouedraogo, étudiante en fin de formation en stylisme et modélisme. Elle est également la responsable sponsoring et partenariats de l’association Play and Give. Elle a parlé de son association qui vise à venir en aide aux enfants défavorisés par le biais des dons, populariser certains problèmes de société liés à l’enfant et mettre en avant les capacités des jeunes adultes burkinabè. Elle a également raconté ses débuts au sein de l’association.

    Madame Madina Sako, directrice générale de Asass Africa

    La troisième communication était celle de Madame Madina Sako, directrice générale de Asass Africa qui est une agence de suivi, d’accompagnement et de soutien scolaire. Elle a parlé de son engagement pour la cause de l’excellence et du leadership en milieu scolaire. Elle a invité les participants à redoubler d’efforts car pour elle, le leadership c’est aussi avoir de bons rendements scolaires.

    Madame Myriam Koné, représentante de SEPHIS Burkina

    La dernière communication était celle de Madame Myriam Koné. Elle est la représentante de SEPHIS Burkina, qui est une association apolitique, humanitaire pour la promotion du genre, le leadership et le développement personnel. Ayant participée à plusieurs activités au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, elle a parlé de son engagement, son leadership , ce qui a sans doute motivé les participants surtout les jeunes filles à se battre pour mériter leur place dans la société.

    Après les différentes communications, c’était la phase questions et échanges. Les participants, surtout les jeunes filles n’ont pas hésité à soumettre leurs questions, contributions, sollicitations aux intervants. Ces derniers étaient à la fois surpris et contents de voir que la gente féminine s’intéressaient à la thématique du jour. Les intervants ont apporté des réponses satisfaisantes aux différentes questions et ont prodigué des conseils à leurs jeunes frères et soeurs. La conférence a pris fin par un réseautage entre les participants et les intervenants, puis une photo de famille pour immortaliser ces moments forts.

    Photo de famille des intervenants et des participants

    Cette forte mobilisation de la gente féminine à la conférence, témoigne d’une part de l’intérêt que porte les élèves filles et étudiantes sur les questions relatives au leadership et à l’engagement social et d’autre part à une acceptation des défis qu’elles ont à relever. Il est grand temps pour les jeunes filles de s’assumer et s’affirmer en tant que puissantes actrices du changement.

    Aux héroïnes les grands challenges.

    TIEMTORÉ Farida Sonia

    ]]>
    https://www.lesheroinesdufaso.com/2019/12/18/leadership-et-engagement-social-en-milieu-scolaire-les-jeunes-filles-commencent-a-prendre-conscience-de-leur-role-dans-la-societe/feed/ 0