Le monument AMAZONE du Bénin, inauguré hier, qui matérialise et valorise le combat et le travail des femmes béninoises. Ce monument est une fierté pour toutes les femmes d’Afrique

Chaque 31 Juillet est célébrée la Journée Internationale de la Femme Africaine. Malgré qu’elle soit célébrée dans plusieurs pays africains son histoire demeure peu connue par rapport à la journée internationale de la femme célébrée chaque 8 Mars. Il est donc de notre rôle en tant que militantes des droits des femmes, d’utiliser tous nos canaux de communication pour faire connaitre l’histoire de cette journée, faire le bilan des actions menées au quotidien et discuter des défis et perspectives.

Pourquoi la Journée Internationale de la Femme Africaine ?

Selon Wikipedia, depuis 1974, le 31 juillet est officiellement consacré comme Journée Internationale de la Femme Africaine(JIFA). Celà a été possible grace à l’engagement et la détermination de Aoua KEITA, une militante et femme politique malienne. En effet, le 31 juillet 1962, des femmes de l’ensemble du continent africain se réunissaient pour la première fois à Dar es Salam en Tanzanie et créaient la toute première organisation des femmes en Afrique dénommée 0rganisation Panafricaine des femmes. Le but de cette organisation était d’amplifier les voix des femmes et améliorer leurs conditions de vie en Afrique. Quel a été l’impact juridique de la JIFA ?

Impact juridique de la JIFA

De 1974 à aujourd’hui, on note plusieurs avancées juridiques à savoir :

  • le protocole additionnel à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique, communément appelé « Le Protocole de Maputo », adopté le 11 juillet 2003 par l’Union Africaine à Maputo, au Mozambique et entré en vigueur en novembre 2005.
  • la Déclaration Solennelle pour l’Égalité de Genre en Afrique adopté par les Chefs d’État et de Gouvernement des États membres de l’Union africaine, en juillet 2004 à Addis-Abeba
  • la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance adopté le 30 janvier 2007,
  • le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux personnes âgées adopté le 31 janvier 2016 ainsi que
  • l’Acte additionnel relatif à l’égalité de droits entre les femmes et les hommes pour le développement durable dans l’espace CEDEAO, adopté le 19 mai 2015 au Ghana

Tous ces instruments juridiques ont permis quelques améliorations importantes des droits de la femme en Afrique.

Quelques avancées pour les droits des femmes africaines

Parmi ces avancées on peut citer, l’accès à l’éducation aux jeunes filles. L’éducation de ces dernières est de plus en plus encouragée avec des bourses scolaires et subventions. Il y’a également l’accès aux droits sexuels et reproductifs des femmes. Les femmes peuvent recourir aux services de planification familiale et ont la possibilité d’avoir toutes les informations relatives à leur santé sexuelle et reproductive. Aussi, les femmes sont impliquées dans la vie socio-économique à travers des initiatives qu’elles soient sociales ou entrepreneuriales. Elles ont la possibilité également de travailler et d’avoir un salaire, de participer à la vie politique en militant dans des parties politiques… Enfin, les réalisations des femmes sont de plus valorisées ce qui fait qu’elles sont davantage présentes dans les médias.

Du chemin a été parcouru, du chemin reste à parcourir

Certes des efforts ont été déployés mais les défis sont encore nombreux pour une émancipation effective et totale de la femme. Dans de nombreux pays, les femmes font encore l’objet de nombreuses discriminations liées aux considérations socio-économiques, des jeunes filles sont toujours victimes de mutilations génitales féminines et certaines ne vont toujours pas à l’école tout simplement parce qu’elles sont des femmes.

La JIFA est donc l’occasion de renforcer la lutte pour faire évoluer les mentalités et rappeler le rôle crucial des femmes dans le développement durable de nos communautés.

Avec #Lesheroinesdufaso, nous portons une vision vertueuse qui s’inscrit dans la dynamique de la promotion du respect des droits de la femme et la valorisation de leurs compétences, parce que #ChaqueFemmeEstUneHeroine.


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