Dans le cadre des « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes », nous avons organisé un atelier-débat sur Les violences basées sur le genre avec les jeunes filles de l’Université Libre du Burkina. La dite communication a été assurée par Bambara Latifatou, une jeune fille dynamique de notre Réseau.

Pour Latifatou Bambara, aucune forme de violence ne doit être approuvée encore moins celle faite aux femmes. C’est pour cette raison qu’elle a décidé de discuter avec les filles de son université sur les VBG. Cet atelier- débat a été essentiellement un cadre d’informations, de partages d’expériences et de propositions d’actions concrètes à mener pour abolir les VBG. C’est ainsi que, Latifatou Bambara a commencé sa communication par une définition des VBG, puis les différentes formes de VBG, s’en est suivi les causes, puis les conséquences et enfin sur comment prévenir les VBG.


À travers cet atelier/débat, les jeunes filles ont pu partager leurs expériences, proposer des solutions. Faiza TRAORE, a fait entendre sa voix en ces termes : « Chaque femme doit travailler à être indépendante, elle doit avoir le courage d’aller porter plainte lorsqu’elle subie des violences. Si tu as été battue une fois, c’est qu’il y’aura une deuxième fois. »

Quant à Cynthia SIMPORE, un seul mot ” l’éducation” est à la base de toutes ces violences. Il est impératif de travailler à éduquer nos enfants, c’est primordial car l’éducation permet de cultiver des valeurs de vivre ensemble, de tolérance, d’entraide, de pardon, d’acceptation de l’autre avec ses différences…

Ce fut également l’occasion d’établir un plan d’action pour venir à bout de toutes ces atrocités dont sont victimes les jeunes filles et femmes de notre communauté. Avec toutes ces jeunes femmes motivées et engagées, nous avons espoir que nous parviendrons à construire un monde sans violences faites aux femmes.

Les Héroïnes du Faso, parce que chaque femme est une héroïne.

#lesheroinesdufaso #OrangeTheWorld #16DaysOfActivism #EndVGB


1 commentaire

Kabore · 5 janvier 2021 à 12 h 17 min

Très belle initiative à développer au delà des frontières de la capitale là où les besoins en soutien sont plus important. Heureuse de voir des grandes sœurs qui s’intéressent à la question des femmes battues, c’est ici qu’on doit commencer à combattre, chez nous! Plutôt que d’envier le féminisme d’ailleurs!✊?

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